Radio Propagande (cliquez Change Station..)

mercredi 29 août 2007

Tu veux tâter, Ted?

Xiu Xiu - Sad Pony Guerilla Girl
(Bon, j'ai décidé de modifier les liens d'introduction. Ils vous mènerons directement à un videoclip, si vous vous voulez en savoir plus sur les bands, allez voir sur Google que diantre.)

Hey salut!
Voilà, voilà, voilà… je suis de retour des vacances estivales. La joie. Et je reviens, même si j’ai probablement perdu tous mes nombreux (ha ha ha) lecteurs. Heureusement je crois bien vous connaître tous personnellement et ce sera donc avec un bonheur non-dissimulé que je vous molesterai tous pour que vous reveniez ici-dedans.

Alors voilà, il s’est passé plein de choses passionnantes cet été, que ce soit le bombage de torse de Stephen Harper, l’hémorragie républicaine qui est en train de saigner à la muerte ce bon yable de W. Bush ou encore, et celle-là je l’aime bien, la débaaaandade boursière. Ce qu’on en a entendu des conneries à propos de la "crise". Nous en rediscuterons… peut-être. Ce qui me fait bien marrer aujourd’hui, ce sont les conservateurs américains. Défenseur de la famille et des valeurs morales. Dans bien des cas, Serveurs du Tout-Puissant et au service de sa communauté.

C’est quand même ironique de constater que de cette image immaculée s’échappe, à un rythme plutôt régulier, des scandales sexuels. Depuis toujours les partisans de la droite pratiquante américaine pourfendent avec une vigueur des plus malsaines, tout ce qui s’apparente au mouvement gay. Une belle séance de gaybashing, quoi. On vote contre le mariage gay, on le vilipende dans les églises, on crée des programmes de guérison contre l’homo de l’homo erectus… quin ma bande de tapettes, allez vous faire soigner. Rien de surprenant, les chrétiens fondamentalistes américains sont reconnus depuis longtemps pour leur étroitesse d’esprit. Où ça devient intéressant, c’est de constater que depuis moins d’un an, trois bonzes se sont fait prendre dans des situations plutôt compromettantes.


Le dernier cas concerne Larry Craig, sénateur républicain de l’Idaho (celui au gilet impossible). Dans un quelconque moment d’égarement, Monsieur Craig s’est fait prendre en flagrant délit de (tendresse) sollicitation. Assis sur une toilette de l’aéroport de Minneapolis, il a fait des signes obscènes à un homme inconnu, l’incitant à des rapports sexuels. Le hic, c’est que l’inconnu en question était un policier en civil. Monsieur Craig fut mis en état d’arrestation. Assez hilarant, surtout lorsque l'on constate que Monsieur Craig est un ardent opposant au mariage gay et d’ailleurs il en fait (faisait) son cheval de bataille. L’Idaho, un des états les plus à droite des États-Unis, a suivi ses conseils (et la vertu de Monsieur Craig) et a voté pour 68% contre le mariage gay. Et à l’époque, fier de ce résultat, Monsieur Craig posait fièrement, accompagné de sa femme, en tant que défenseur de la famille hétérosexuelle. Monsieur Craig a finalement plaidé coupable. Dans une courte conférence de presse à Boise, Monsieur Craig, toujours flanqué de sa femme, mentionne qu’il a plaidé coupable pour mettre fin à cette histoire (probablement un coup monté, hein Larry?). But I’m not gay (sic), and I have not been gay (re-sic). On te croit Larry, parce que nous aussi on pense que Siegfried & Roy sont hétéros.


Un autre cas tout aussi loufoque concerne Mark Foley, membre républicain de la Chambre des Représentants des États-Unis. Qui est Mark Foley? Foley était la figure de proue du mouvement Against Child Abuse and Exploitation. Un monsieur à qui l’on confierait en toute quiétude nos enfants et la grand-mère. Mais un instant… en septembre 2006, ce sympathique personnage s’est fait prendre à envoyer des courriels à caractères explicitement frivoles à de jeunes pages mineurs. Aaaaah ironie, quand tu nous tiens…




Dernier cas, mais probablement le plus spectaculaire. Il met en cause Ted Haggard. Ted qui? Haggard. Appelons-le Ted. Ted était pasteur et membre fondateur de la National Association of Evangelicals. Il est gros ce Ted, très gros, le Time magazine l’a d’ailleurs classé parmi les 25 évangélistes les plus influents de nos voisins du Sud. Comme on peut si attendre, il est un opposant déterminé face à tout ce qui touche de près ou de loin à l’homosexualité, la considérant comme abjecte et immoral. Dernièrement j’ai loué un documentaire franchement troublant : Jesus Camp, qui témoigne du mouvement fondamentaliste chrétien aux Etats-Unis. On y voit ce bon vieux Ted lancer cette phrase : “ we don't have to debate about what we should think about homosexual activity. It’s written in the Bible”… et ainsi va sa politique face à l’homosexualité. Il a ouvert des camps pour convertir les gays, il en a parlé sur toutes les tribunes. Mais un jour, derrière son sourire de prêtre trop heureux d’être heureux, se cachait une faille. Novembre 2006, sonna le glas pour Ted. Mike Jones, masseur et, oh surprise, prostitué, déclara avoir eu plusieurs relations sexuelles depuis 3 ans avec le pasteur. Il déclara aussi que Ted avait acheté et consommé du Crystal Meth à plusieurs reprises pour, hum hum, pimenté le tout. Après avoir longuement tergiversé et nié, Ted avoua son vice. Il démissionna de son poste de dirigeant de la National Association of Evangelicals et commença une cure, pour le « guérir » du mal homosexuel qui l’habite. Et c’est ainsi que nous apprenions en février 2007 par voie de communiqué, que Ted Haggart est maintenant complètement hétérosexuel. Nous voilà donc rassuré, mon Ted.

Trois histoires donc, trois personnages hautement médiatisé et reconnus pour leur acharnement à défendre les valeurs morales et la divine vertu. Trois pauvres types, qui finalement, auront causé leur propre chute en décriant sur toutes tribunes le mal homosexuel, tout en le consumant secrètement. Qu’on soit en accord ou désaccord avec le droit des homosexuels au mariage n’est pas le point ici. Ce qui surprend, c’est de voir l’hypocrisie dont on fait par ces tristes sires. De voir que malgré un poli impeccable et une droiture à toute épreuve, leurs failles sont ressorties au grand jour, discréditant tout le mouvement fondamentaliste chrétien au passage. Larry, Mike and Ted ont pendant des années tapé sur le même clou, au grand dam des associations des droits de la personne. De millions d’américains ont cru et bu leurs paroles. Ils avaient accès au Président. Ils étaient riches. Maintenant, ils ne sont que des cons. Douce ironie.

samedi 2 juin 2007

Vladimir, ton Borcht est prêt.

(Step into my Offiice, Baby - Belle and Sebastian)
Dans un jadis pas si lointain, je suis allé souper dans un resto russe pour, entre autre, l’anniversaire d'une bonne amie (heeey Caaaat). Le resto, appelons-le L’Ermitage puisque c’est son nom est, paraît-il, reconnu internationalement pour la qualité de ses mets russes. Je ne sais pas pour vous, mais quand je pense à de la bouffe russe, je pense aussitôt à des patates accompagnées de vodka. Ou marinées dedans. Probablement parce que les russes ont toujours une espèce de gueule patibulaire, regardez Andrei Markov du Canadiens ou encore Vladimir Poutine. Aimeriez-vous avoir Poutine comme ennemi? Pas moi, c’est clair que ce gars-là n’est pas digne de confiance, un mauvais commentaire sur sa femme et il va mettre une solution radioactive dans ma soupe. Bref, mon expérience culinaire russienne, fut exactement comme je l’imaginais… comme entrée: une soupe Borcht. What the hell is that? On parle ici d’une délicieuse soupe aux betteraves râpées (quoi ça se mange des betteraves?) et pommes de terre. Voyez le genre? Un repas idéal pour ceux qui vivent dans l’Oural Septentrional. Mon repas principal : un ragoût de bœufs avec varekini. Ils sont fourrés avec quoi, les varekinis vous pensez? Ouais, des pommes de terre. Mais, pour être bien honnête, la soupe et le genre de ragoût étaient vraiment excellent. Des plats typiquement russes, que la madame tout aussi russe, nous a dit. Parfait nous étions là pour ça. Entre chaque service, comme le veut la tradition, nous avons ingurgité quelques shooters de vodka. J’ai dit quelques? J’avais jamais vu un choix aussi démesuré de Vodka, évidemment nous en avons essayé des différentes sortes à différents prix pour finalement se rendre compte, que la vodka, eh ben ça goûte la vodka. Au son de son délicieux accent russe, la serveuse m’a exprimé son désaccord. Non mais, qu'est-ce qu'elle connait là-dedans elle? Quoiqu'il en soit je me sentais comme le défunt Boris Elstine.
Plus que la bouffe, l’expérience culinaire culminait aussi autour de l’ambiance. De un, nous étions clairement les seuls non-russophones de la place. Dans le fond, trois gars au style russe… un gros qui marchait, regardait et buvait comme le ferait un chef de la mafia russe dans son outfit de sport. Ce gars-là avait certainement un AK-47 de caché quelque part. Un autre, un peu saoul, portrait tout craché de Borat, portait fièrement une moustache à rendre Tom Selleck cocu. Le dernier, mal rasé, le style déglingué mais qui sortait vraisemblablement avec la plus belle fille de la place. Une russe… quoi vous êtes surpris? Les femmes, quoiqe plutôt low profile, dégageaient une force de caractère assez surprenante. Quand l’émule de Borat ou le Tony Soprano russe s’énervaient, les femmes se levaient et les gars se la fermaient… pour 5 minutes. D’ailleurs, à la fin du repas, il me restait encore de la sauce et varekini, j’étais repu et ne pouvait plus rien avaler. La serveuse, m’a clairement fait comprendre que le meilleur était dans mon assiette et qu’il n’était pas question que je ne la finisse pas. Sinon, c'était aller simple pour le goulag. Dit avec un ton tellement tendre mais aussi terriblement vindicatif… j’ai dû acquiescer, puisque c’était la chose à faire. Hors de question que me retrouve en Sibérie, à bouffer du Borcht 21 fois par semaine.

Le plus surprenant dans toute cette histoire, ce fut la musique. Tout au long du souper, la musique alternait entre de la musique que je croyais être traditionnelle et un espèce de techno-dance cheap typiquement Europe de l’Est, dont l’horrible pièce suivante… et... et comme si ce n'était pas assez... entre deux gorgées de vodka, Scatman a joué (vidéo clip icitte)… oui oui, fucking Scatman John… en 2007... dans un resto russe semi-chic. Et justement, les Russes, aimaient-ils Scatman John? Aucune idée, leurs faces impassibles ne semblaient préoccupées que par une seule chose, le verre devant eux…

L’univers russe est fascinant, la façon dont ils se sont débarrasseés des Tsars, leur racine communisme, leur force de caractère, leur amour du nucléaire, le KGB et toutes les raisons politico-sociales possibles qui rendent ce pays plutôt obscur, maintiennent un aura malsain mais intrigant. D’ailleurs l’histoire de l’empoisonnement d’Alexandre Litnivenko rend pleinement honneur à la réputation russe… à lire ici.

mardi 29 mai 2007

BOUM BOUM BOUM!!! Rock n' Roll!!!

(He's a Mighty Good Leader - Beck)
(Ce gars-là à vraiment une belle coupe de cheveux... ce n'est PAS Beck...)


Nommez-moi un endroit où présentement vous n'aimeriez pas vous retrouver... dans votre top 3 se trouve très certainement l'Irak, pas trop loin du Soudan ou du Timor Oriental. L'Irak... nous en avons entendu parler jusqu'à saturation ce qui, sournoisement, nous insensibilise un peu plus chaque jour. Des dizaines et des dizaines de personnes meurent quotidiennement, littéralement explosés par les attentats à la voiture piégée. Une sale guerria civile entre Sunnites et Chiites qui ne semblent pas avoir de fin. On ne le répètera jamais assez, mais cette intervention bushienne est probablement la pire chose qui pouvait arriver à la sécurité du monde occidental. Assez ironique si l'on se rappelle les raisons qui ont poussé la Maison-Blanche dans cette aventure funeste. "Armes de destructions massives et financement des activités terroristes" qu'ils nous martelaient ces cons. Hans Blix disait le contraire, mais bon, CNN et FOX semblent avoir plus de pouvoir. Aujourd'hui ils les "cherchent" encore les armes, pourtant ça ne devait pas être si dure puisqu'à l'époque ils avaient des photos satellites qui prouvaient hors de tout doute que la menace rôdait. Il y aussi la redéfinition du Moyen-Orient, mais ça c'est TOP SECRET... Mais bon, je ne veux pas revenir là-dessus, parce que tout à été dit, encore et encore...

Je voulais partager par contre un bon reportage (pas très professionnel, ça va de soi) effectuer par Vice Magazine... je ne vous en dit pas plus... regardez-le. Très interessant.

Pour plus de facilité, il est divisé en 5 parties d'environ 5 minutes.

Part 1

Part 2

Part 3

Part 4

Part 5

Merci à Street pour le lien.

mardi 22 mai 2007

Solidarité mon c...

(Elephant Gun - Beirut)


Aujourd’hui, pendant que j’attendais à une lumière rouge, mon regard fut attiré par un attroupement de col bleu. Ils riaient beaucoup trop malgré l’heure matinale. On connaît tous les clichés sur les cols bleus. Et ceux croisés ce matin, les représentaient tous à merveille. Ils étaient cinq. Un-deux-trois-quatre-cinq. Cinq pour réparer un nid-de-poule. Deux qui pelletaient le gravier, un autre qui l’étendait et deux qui, honnêtement, ne foutaient rien. Ils jasaient, "Fait beau hein?", " Pas pire, pis toé?", "Correct"... et avaient de beaux dossards orange-fluo. Je vais être un peu pisse-vinaigre (mais étant donné que je travaille dans le domaine bancaire je suis déjà un paria, non?), mais moi ce genre de comportement typiquement col bleuesque ou syndical, lorsqu’il est étalé au grand jour, ça me fait un peu chier. Et je suis même tenté d’enlever les mots « un peu » de ma dernière phrase. Écoute Kamarade col bleu, si tu ne veux pas travailler, peux-tu au moins faire semblant? Moi, ça me fait réellement suer de te voir te pogner le derrière comme ça, sans aucune gêne. Votre nonchalance me nargue. Je saaaaaaiiiiiiiiis, ce n’est pas TOUS les cols bleus… probablement une minorité, mais force est de constater que cette minorité est souvent présente aux abords de nos charmantes rues. Mais ce « mal » n’affecte pas seulement les cols bleus, mais aussi une appréciable partie des employés syndiqués. Tous ceux qui ont travaillé dans un monde où le syndicat est roi peuvent témoigner. Je ne compte plus les fois où dans mes emplois de jadis, on m’a vivement conseillé de ralentir la cadence parce que ça déstabilisait l'Ordre syndical établi. Sournoisement, les syndicats ont, au fil des années, amené une certaine sous-culture pré-adolescente au monde du travail. Beaucoup d’employés syndiqués s’imaginent que tout leur est dû, maniant les griefs de main de maître. De convention collective en convention collective ils se négocient des salaires et des avantages sociaux qui, finalement, n’ont plus aucun rapport avec la tâche à effectuer. Et on s’étonne des mises à pied massives au niveau des emplois manufacturiers. Et pis ont trouve ça écoeurant. Que fait le gouvernement!?!?! Rien. Mais peut-on vraiment blâmer les syndicats, puisque dans le fond ils font leur travail, soit maximiser les droits et revenus pour leurs membres? Le problème n'est pas la tâche elle même, mais l'attitude qui vient avec. L'arrogance disons.

Voilà qui m’amène à la grève des employés de la STM. Sacrament, il y a quatre ans, ils en avaient fait une grève. Le budget de la STM est dans le rouge, les passes de metro augmentent constamment, mais les employés de la STM qui, avouez-le, sont quand même payé à un salaire très respectable, en veulent plus. Toujours plus. Et parce qu’ils n’ont pas ce qu’ils désirent, ils font la grève. Bravo les gars, on prend la portion de la population la plus vulnérable en otage pour avoir plussssse de gain salarial. Wow. Qui va être obliger de se faire chier avec un service minimum de merde pour se déplacer? De réaménager son horaire complet? De voir son ticket augmenter, mais son salaire stagner? Les étudiants et les gens qui ont comme seule alternative de transport, les bus et metros. Vraiment, vous avez la fibre sociale très développée Kamarade. J’espère que vous allez bien dépenser votre hausse salariale, qui j'en suis persuadé servira à bien acquitter les paiements de votre nouveau Suburban. Un Suburban pleinement mérité il va s'en dire.

lundi 14 mai 2007

Arcade Fire sans l'Arena Maurice-Richard

(Neighborhood #2 (Laika) - Arcade Fire)

Ok. Ça ne me tente vraiment pas de parler du P.Q.. Marois probablement couronnée, bravo pour elle. On verra ce que ça donnera. Mais à tout le moins, son premier discours était prometteur. Fin de cette discussion.

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Samedi soir dernier, je suis allé voir Arcade Fire à l'Arena Maurice-Richard (merci 1 000 000 de fois Marie!!!!). Un excellent spectacle. Après avoir vu ce show, je comprends mieux le hype alentour de ce band génial! L'énergie de Win Butler, de Régine et Richard Perry bat n'importe quel truc de pyrotechnie à la con. Je ne me souviens pas avoir vu un band avec autant de présence sur scène. Pas même le show de Dillinger Four où le bassiste semi-obèse s'était foutu à poil. L'horreur. Bref, la préstation d'Arcade Fire: Genial, rien d'autre à rajouter. Ce serait superflu de toute façon.

Ouais, ils ont du style. Pas de doute.


Juste pour donner une petite idée... la chanson NO CARS GO.
Et celle-ci dans un ascenseur... notez l'instrument de Will Butler, le déchirage de revue.

Le seul bémol. Le lieu. L'arena Maurice-Richard est de loin le pire endroit pour écouter un band. Surtout aussi orchestral qu'Arcade Fire. Les arrangements, les subtilités... oubliez ça. Nous avons plutôt eu droit à de l'écho (parlant de echo, vous vous souvenez du jeu vidéo ou on était un dauphin? Maudit jeu plate. Ce qui prouve que les dauphins ont une vie plate.). Bref, l'acoustique était à chier.



Non mais quel arena laid. Le gars qui a dessiné les plans avait clairement abuser de la kétamine et venait de finir d'écouter E.T.. Un arena? On lui donne un air de soucoupe... Les gars à quand même gagner son pari puisqu'ils lui ont demandé de récidiver avec le cinéma Guzzo Colossus de Laval.

Excellent show donc et mauvais choix de salle.

Je suis mort. À bientôt.

mercredi 9 mai 2007

Il est parti. Landry sourit.

(Spitting Venom - Modest Mouse)


Comme ça IL a démissioné. Boisclair quitte et de son aventure péquiste il ne restera rien. Rien sauf une défaite mémorable lors de la dernière élection, le PQ n'étant même plus l'opposition officielle. Battu par Mario Dumont qui, au mois de février, n'était même plus sur la map électorale. Gênant, vous dites? Mettez-en! Alors, qu'on fait les bonzes du PQ? Ils ont fait ce qu'il y a de plus façile à faire: pousser le chef à calisser son camps. Depuis les derniers temps, on voyait bien que les attaques incessantes allaient inévitablement pousser le chef vers la sortie. C'est ni plus ni moins qu'un putsh intellectuel dont fut victime Boisclair. Le tout orchestré par les Landry, Michaud, Larose, Laviollette et même Marois. Je dis victime, mais avouons que Boisclair avait ce don de s'auto-crisser la face dans la merde. Son attaque envers Gilles Duceppe, qu'elle soit justifiée ou non, était la dernière en liste et ce fut celle qui l'a probablement le plus coulé et surtout, surtout... le plus isolé. Si on y rajoute les histoires de coke, les jokes à la Brokeback Mountain, l'idée de forcer un référendum même si on avait un gouvernement minoritaire et les autres conneries, on remarquera clairement que ce gars n'avait pas l'étoffe d'un chef. Dommage. Dommage, car au début il s'annonçait comme le meilleur homme pour effectuer la transition entre la vieille garde rétrogarde du PQ et les jeunesses un peu trop fugueuses.



Il a donc raté son coup et le PQ risque de retomber entre les mains des fameux purs et durs qui, avouons-le, deviennent de plus en plus chiant. Un peu comme l'herpès, on peut apaiser leur effet, mais ils reviennent toujours nous faire suer. Le PQ devra se renouveller, et surtout se remettre en question (rien à voir avec la Saison des Idées de Bernard Landry qui finalement n'était que du vent). Ils doivent arrêter de faire chier tout le monde en promettant des référendums qui seront perdus de toute façon. Selon moi, ils doivent re-convaincre les Québécois du bien fondé d'être souverain, de démontrer les avantages concrets et arrêter d'attendre des conneries qui viennent du fédéral. Mais bon, qui suis-je pour lancer de tel chose... mais s'ils ne se grouillent pas le cul, ils vont perdre mon vote. Pour la première fois depuis 1998.
Je suis pas mal dur, je sais.



En passant Landry... crisse nous patience! S.V.P.



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Ok, Charest, l'homme mystère du PQ et Dumont, ce n'est pas vargeux comme leaders politiques. Sont même pas drôle. Pas comme ce folichon de Georges W. Bush. Voyez plutôt.

Elle pensait quoi la monarque selon vous?

Criss de cave... ouais, elle pensait exactement ça.

samedi 5 mai 2007

Randall Tobias et Pierre Lessard, combats différents, mais même bullshit.

(You lies to me - The Besnards Lake)

Bon, ce matin je voulais parler du scandale du « calepin noir » qui frappe nos bons amis du sud et particulièrement le néanmoins sympathique M. Randall Tobias ancien directeur de l’USAID qui prêchait avec véhémence l’abstinence et la fidélité pour enrayer le problème du SIDA. Eh bien, pour fait une histoire courte, Tobias s’est fait prendre les culottes baissées cette semaine, ce con. Il semblerait qu’il aurait fait appel à un service d’escorte. Hoooon. Pas toi, Randall? Pas toi qui, jadis, chantais les vertus de l’abstinence et de la fidélité? Je suis déçu Randall. Finalement, coupable de n’avoir fait rien d’autre que demandé des massages without sexual intercourse, Randall a démissionné cette semaine. Rassure-toi, Randall, moi je te crois. Parce que je suis comme toi, quand je suis tendu et que j’ai besoin d’un bon massage, j’appelle mon service d’escorte préféré et demande une fille. Elle me masse en échange de 150 piasses et puis elle quitte. Facile. Pourquoi faire appel a un ou une massothérapeute reconnu? C’est que je croyais, car comme dans toute ta carrière, tu as pris une autre décision sensée. C’est ton pasteur qui va être content!

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« Les Énergies du Maître Saint-Germain sont celles de l’Être réalisé, ayant transcendé sa manifestation physique pour se diluer dans le Tout. Le Maître ascensionné Saint-Germain s’unit au 7ième rayon, le Rayon Violet, pour guider actuellement l’humanité dans sa transformation vers un Âge d’or et les individus dans la retrouvaille de leur capacité de transmutation. » Connaissez-vous la canalisation? Personnellement, avant d’avoir lu l’article de Michèle Ouimet dans La Presse, ce mot-là se limitait au domaine de la plomberie. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que diantre, la canalisation est aussi un mouvement spirituel. Un mouvement un peu con, si vous voulez mon avis, mais un mouvement quand même. Le principe est simple et ressemble étrangement à Ouija. Un être spirituellement puissant communique avec une assemblée par le biais d’un médium. Simple, on se croirait dans le film Ghost, mais sans la scène de poterie avec Demi Moore.

Or à Montréal, il existe un mouvement du genre appelé le Rayon Violet. Pas ultra violet, mais violet quand même. Le médium, Pierre Lessard reçoit dans son corps et son âme, le Maître Saint-Germain, un homme de grande passion qui a vécu quelque part au 18e siècle en tant que musicien, penseur, alchimiste (et charlatan?). Au prix de quelques contorsions faciales, le Maître apparaît avec son accent français, prodiguant les conseils et dirigeant ses brebis vers la Vérité, vers l’épanouissement de Soi. Ce qu’il y a de renversant dans cette histoire, c’est que des gens le croient. N’ose même pas remettre en doute la bon sens de cette pratique. Pourtant on parle ici d’un gars qui simule une épilepsie et qui change son ton de voix, prétextant absorber et diffuser les enseignements du Maître. Ça m’étonne toujours de voir qu’il y a des gens assez naïfs pour adhérer à ses conneries. Celle-ci est particulièrement grossière en plus! Un Maître français du 18e et quoi encore? Mais ce qu’il y a de plus renversant encore, c’est qu’il y a du monde assez crosseur pour exploiter cette naïveté. On ne parle pas ici de vendre un concept minceur ou un Abs Xtreme au prix de 4 paiements faciles de 39,99$, mais bien de manipuler la façon de penser, de vivre et d’interagir de ces gens. Je sais bien que ça n’a rien de différent avec les autres sectes, mais crisse il y a quand même un bout au ridicule. Le ridicule ne tue peut-être pas, mais il est payant en sacrament par exemple. Conclusion, Pierre Lessard est un cave, un cave riche, mais un cave quand même.
Tiens, on va lui laisser le dernier mot.

«Je mène une vie très humble. Je gagne moins que le salaire minimum.»

Ta yeule.

P.S. Juste pour le fun, voici à quoi ressemble un atelier chez Rayon Violet ™. Ça l’air plate en ta…Vous remarquerez que le Maître Saint-Germain est considéré comme un enseignant (d’outre-tooooombe?)

Intensive : Libération de la lignée familiale et de la lignée du prénom
Expérience de libération intensive concrète d’une journée

Buts :Comprendre l’influence de la lignée familiale sur les programmations, les traits de caractère, les attitudes et les comportements individuels. Se libérer de cette influence et en libérer toute la lignée. Comprendre l’influence de la lignée et de la sonorité du prénom, s’en libérer et en libérer la lignée.

Contenu :
-Les codifications cellulaires
-Le choix des parents
-Identification des programmations parentales
-Identification des influences de la sonorité du prénom
-Expérience de libération de la lignée familiale
-Expérience de libération de la lignée des femmes ou des hommes
-Expérience de libération de la lignée du prénom
-Expérience de retrouvailles du prénom guide (de vibrations appropriées)

Horaire :Montréal le 24 février 2007De 9h30 à 17h30

Lieu : CEGEP Maisonneuve2701, rue Nicolet, Montréal
Salle Le VivoirLe CEGEP est accessible par le métro Pie IX et la rue Nicolet est à 5 rues à l’ouest de Pie IX

Enseignants :
- Le Maître Saint-Germain
- Pierre Lessard
- Josée Clouâtre

Contribution : 120$ (toutes taxes incluses)

Contribution? Vraiment Lessard?

samedi 28 avril 2007

Don't talk the talk if you can't walk the walk.

(Set You Free - The Black Keys)


Vendredi soir, quelque part entre Boucherville et Montréal, je me sens smath. Il pleut, je reviens de l'infâme Rive-Sud, The Roots joue à tue-tête. J’esquisse un sourire, j’ai l’air un peu cave parce que je suis tout seul, mais je m’en tape. Je suis plus riche de 320$, gracieuseté de mon boss et de ses amis.

Depuis un mois, mon boss a « réservé » cette soirée du 27 avril pour un petit poker Texas hold’em. Tu vas voir ça va être le fun, qu’il me disait. Ah ouais, boss? Ça va être le fun? Je voyais dans ses yeux que visiblement j’allais servir de chair à canon. Le jeune con qui vient se faire plumer 40 balles. Facile. Je ne suis pas un champion du poker, mais dernièrement, pour une raison ou un autre, nous multiplions les parties. Je prends de l’expérience. Je tiens à préciser que je ne suis pas un amateur de jeu de cartes. Encore moins de gambling. Je n’aime pas les Casinos. L’endroit ou même le plus paumé des paumés se sent milliardaire. « Enwaye le gros, sort ta carte de crédit, pas grave anyway ta dette s’amortie sur ta vie ». J’ai trop vu de gens venir me voir à mon travail pour faire un emprunt, piger dans leur REER, essayé de ré-hypothéquer la maison sans le dire à madame, dans le but de se « refaire ». Ces gens se retrouvent avec de grave problème. Dire qu’il souhaitait améliorer leur vie en devenant plus fortuné et maintenant, il se retrouve sans le sous, décrissé comme la vie. Alors, vous comprendrez que le Casino, je trouve que c’est de la marde. Mais le Texas hold’em, ce n’est pas la même chose. De un, le montant misé se limite souvent au coût de départ. Par exemple, pour 20 piasses on vous donne pour 7 500$ de chips. Et surtout, de deux, il ne s’agit pas seulement de hasard. Il faut être capable d’analyser ses adversaires, faire du bluff, bien doser ses mises. De la grosse stratégie. T’as beau avoir les meilleures cartes, mais si tu ne sais pas bien les utiliser, tu vas perdre. Quoiqu’il en soit, en arrivant à Boucherville hier, je me suis rapidement rendu compte à quel genre de joueurs j’aurais à affronter. Des gars de la construction, gueulard et mal-engueulé, qui consomme la Coors Light a un rythme gargantuesque. C’était vrai ça allait donc être le fun. Pendant que je gardais le silence et me remémorais les conseils de Nsi, je les laissais gueuler et s’accuser de trouillard. Au bout de 3 heures, 5 Millers Genuine Draught plus tard la table était vide et on comptait ma fortune. Merci. Je pense que vais y aller moi, boss. Merci pour tes 40 piasses.

Parce qu’Nsi n’a eu aucune pitié pour mon porte-feuille au cours des dernières parties et qu’il est le champion incontesté, j’ai pu bénéficier en l’observant, de très bons trucs. Voilà les 3 règles d’or que vous devez garder en tête quand vous jouez :

UNO : Z ‘êtes pas là pour vous faire des amis. Vous êtes là pour empocher. Point.

DEUXIO : Il n’est jamais trop tard pour abandonner la main, ça ne sert à rien de continuer à lancer des jetons si vous n’avez pas l’intime et l’ultime conviction que vous allez ramasser le magot.

TERTIO : Patience, patience, patience.

Bref, ayez l’attitude Clint Eastwood et vous deviendrez la terreur des tables de poker.

T’as un harmonica, eul’gros?

mardi 24 avril 2007

USA USA USA

(I'm Taking Out My Euro Trash (I Still Get My Rocks Off) - Blonde Redhead)J'adore les États-Unis. Et là, je ne parle pas de leurs politiques internationales souvent erratiques et je ne parle surtout pas de Georges W. Bush qui, si la lourde tendance se maintient, sera vraisemblablement promu au titre de pire président de l’histoire américaine. Il voulait que l’Histoire le reconnaisse, on le reconnaîtra ce con. Je disais donc, j’aime les États-Unis. Paradoxal pays, s’il en est un! L’histoire de Virginia Tech en est un bon exemple. Un jeune visiblement troublé achète des armes sur Internet, se les fait livrer dans un pawn-shop, achète les balles, remplis une couple de papiers (pesez fort M. Cho, il y a trois copies) et 48h et une vérification du casier judiciaire plus tard, ce sympathique sud-coréen se retrouve avec un Glock 9mm et un fusil de calibre 22. Une semaine après le carnage, personne ne semble remettre en question l’absence de contrôle au niveau des armes à feu. Au contraire, on l’encourage. Self-defense. Quand des citoyens se sont fait demander s’il la facilité à laquelle Cho a réussi à acquérir ses guns avait un quelconque rapport avec les évènements, ceux-ci répondaient par la négative et mentionnaient le plus sérieusement du monde que de toute façon il aurait trouvé un autre moyen aussi meurtrier. Une bombe artisanale par exemple. Permettez-moi d’en douter. Ce n’est quand même pas n’importe qui, qui peut se permettre de fabriquer ce genre de truc sans que tout lui saute au visage. Malgré ses travers, ce pays est quand même fantastique. Lorsque nous empilâmes les miles l’été dernier à travers ce pays, nous avons très certainement découvert un pays fort sympathique et ce, malgré le fait que nous parlions français. On aurait pu croire que les Texans nous auraient fait la gueule… non. Ils nous ont plutôt offert des toilettes somptueuses au Buckee’s et des God Bless You bien sentis. Je vous avouerai que c'est pour cette raison que l'anti-américanisme primaire me fait chier. C'est trop facile de frapper sur les américains en généralisant à outrance, de les traiter de caves, mais ce pays est trop complexe pour essuyer constamment ce genre d'exercice. Et disons que depuis une semaine, certaines personnes s'en donnent à coeur joie.


Par contre le système de justice à l'américaine amène parfois de drôle de situation. Combien de fois au cours des années a-t-on vu des procès se transformer en véritable foire. On se rappelle tous du fameux procès de O.J. Simpson et de sa poursuite effrénée. C’était tellement démesuré que notre commission Gomery faisait figure de somnifère en suppositoire à côté de cet évènement! Voilà que nous nous faisons une fois de plus clancher. Lu dans Cyberpresse et sur FoxNews : un magnat du pétrole, M. Cardwell, se plaignait du vacarme causé par l’âne de son voisin. Il le poursuivi donc et explique que l’âne en question ne cessait de braire, jour et nuit. De son côté le propriétaire de la bête mentionnait au contraire que l’animal était docile et gentil. Ne sachant quoi faire pour départager le litige, le juge fit amener l’âne au tribunal. Comme témoin. L’âne eu un comportement exemplaire en cours et devant les membres de la magistrature. Les deux hommes arrivèrent donc a un accord à l’amiable. Et l’âne lui, de rire dans sa barbe, car il sait que Cardwell avait raison et parce que ce con l’a éloigné de son pâturage, il vivra désormais un véritable enfer! Hi-Han!


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Petite nouvelle. Izabelle Desjardins, avec un Z, a donné sa démission à Musique Plus pour aller faire une carrière musicale. J’ai peur pour la carrière musicale, mais je n’oublierai jamais tes commentaires pertinents. Qui va détruire le linge? Qui va instruire les ados? Izabelle où es-tu????

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Parce que j'ai fait preuve de procrastination crasse (et parce que c'est fou au boulot ces temps-ci) j'ai manqué le délai de 72 heures qui nous étaient accordés pour compléter l'inscription À que le meilleur gagne... Ma chance de voir Alain Dumas, en chair et en os, vient donc de s'envoler en fumée, comme mes chances de gagner les 10 000 balles en jeu. Je vous invite donc à vous joindre à moi pour supporter Chuck "MoneyMaker" Masson dans sa quête. Il va gagner. Il humiliait tout le monde à Ultimatum.



























jeudi 19 avril 2007

La N.R.A. a la réponse! Ainsi soit-il...

(Walk the Line - Johnny Cash)

Je sais, je sais… j’ai été négligent ses derniers temps sur le net. Particulièrement sur ce blog. Je pourrais bien inventer un million de raisons bidons pour me justifier, mais ce serait de la frime. Rien que de la frime. Nan, ces dernières semaines, probablement à cause de la température (Ô si facile à blâmer) de merde qui nous est tomber sur la tête, je me sentais peu inspiré. Mais là, tout semble s’être réglé. Enfin. Joie et allégresse. Bonheur et volupté.


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Je ne peux quand même pas passer à côté de la tragédie qui a frappé Virginia Tech ce lundi. Quand on y pense, c’est assez morbide cette histoire. Un élève un peu rejet qui écrivait des pièces de théâtres macabres ou il était questions d’un fils qui assassine son beau-père à coup de bar de céréale(!), de coup de tronçonneuse et martelant du marteau sur la tête du gars battu a coup de barres tendres. Ce gars-là, ce lève un beau jour, va s’acheter un 9mm et une 22, et commence un carnage blâmant la terre entière, les gosses de riches et la débauche universitaire. Le cas classique. 33 morts plus tard, on se demande encore pourquoi et comment. Le truc là-dedans c’est qu’il n’y a rien à comprendre. Un geste totalement irrationnel, mais réfléchi dans son irrationalité. C’est peut-être ça qu’il y a de plus troublant. Le gars à quand même pris de temps d’enchaîner les portes pour empêcher les étudiants de sortir, ils tiraient, paraît-il, dans les jambes, dans la poitrine et dans la tête de chacune des victimes. Tout ça froidement. Sans remord. C’est à glacer le sang. Il avait visiblement besoin d’encadrement et d’aide, et malgré son comportement étrange, personne ne l’a vu venir. Le classique, "si on avait su…"

De son côté, la National Rifle Association, prône le port d’arme pour les étudiants (pour tout le monde en fait) dans les campus et les universités et l’abolition totale des contrôles d’arme a feu. Question de ne pas brimer le droit à la légitime défense. Le représentant de la NRA en Virginie, le sympathique Philip Van Cleave, n’hésite pas à comparer les victimes à un troupeau de moutons qui attendaient leur tour à l’abattoir. Si les étudiants avaient eu une arme, ils l’auraient dégommé en moins de deux. Et des partisans de la self-défense de la Virginie d’applaudir. Ne faut pas être surpris, la Virginie est l’un des états les plus conservateurs des États-Unis. Ils ont voté en majorité pour ce bon vieux W. Bush pour ses deux mandats, ils sont reconnus également pour être le deuxième état qui pratique avec le plus d’acharnement la peine de mort et qui aime la dinde farcie. Bref, cette façon de penser « que le monde serait beaucoup plus sécuritaire si tout le monde possédait une arme » me renverse toujours. Vous imaginez la scène? Tout le monde une arme. Voyons c’est ridicule, il y en a qui sont dangereux quand il manipule une brocheuse, vous imaginez un pistolet? Prendrait pas trente secondes qu’ils s’enverraient une balle dans pied, ces cons. Cette façon de penser est la même qui a amené les américains à appuyer l’intervention en Irak. Le monde sera plus sur, si l’on bombarde nos ennemis. L’aaaaaxe du maaaaal. Ben quin. Beau résultat. Moi, j’aimerais bien payer aux bonzes de la NRA un petit voyage en Réplublique Démocratique (hahaha) du Congo ou en Afghanistan ou encore en Haiti et pourquoi pas au Soudan, de sympathique pays ou le port d’arme est totalement permis sans permis et ou le contrôle des armes à feu est aussi inexistant que le goût de la bière dans une Bud Light. Les membres de la NRA sont complètement déconnectés de la réalité et vivent dans un monde qui n’est pas le miens. Sont malades. Et Dangereux. Point de nuances. De toute façon, ils n’ont rien compris, ce qu’il faut dans les campus américains, c’est Clint Eastwood. The man with no name, lui aurait tout réglé.

samedi 7 avril 2007

Mon suicide hebdomadaire.

(If You Want - Tom Vek)

Depuis que je travaille les samedis, je peux très certainement admettre que je les hais, les samedis matins. Tous les gens que je croise semblent être dans la même situation que moi (sauf les personnes âgées, trop heureux d’être encore en vie). Encore endormi, la semi-gueule de bois, le désir de retourner caresser notre dulcinée : notre oreiller. Ouais les samedis matins, ça me les gonflent.

Mais ce qui me les gonflent encore plus, au point ou elles pourraient littéralement exploser, c’est que la faune du samedi est fortement désagréable. Je ne sais pas pour les autres villes et les autres régions administratives du Québec, mais celle de Longueuil est assez désespérante. Qui donc aime se lever tôt le samedi? Très probablement ceux qui ne se sont pas lever de toute la semaine à une heure qui frôle l’indécence, pour aller faire augmenter le rendement des actions de leur employeur. Et si ces derniers sont matinaux, c’est qu’ils le sont par obligations. Les enfants. Je me souviens à quel point je pouvais être chiant le samedi matin. Mais bon, en clair, le monde du samedi matin sont les mêmes qui se pointent les premiers de chaque mois, l’air triomphant. Carling et Number 7 en tête. Comme à chaque samedi matin, je suis obligé de faire comprendre à un client pourquoi c’est mal de déposer des enveloppes vides. Le saviez-vous? C’est mal de déposer des enveloppes vides. Saaaaauuuuuuf que, depuis le 26 mars, je ris, car d’ici 9 mois Mario va vous retourner au travail bande de cave. Merci région administrative de la Capitale Nationale pour avoir voter du « bon bord ».

Bon voilà, il est 9h12.




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Tonight it’s the Night.
L’affrontement ultime entre les Canadiens et les Maple Leafs. LE match qui déterminera qui se rendra en série de fin de saison. Il est 9h26 et je suis déjà stressé. Je déteste les Maple Leafs. Viscéralement. L’arrogance de Toronto me rend presque agressif. Cette partie dictera très certainement l’ambiance de la soirée… une soirée qui s’annonce explosive. C’est l’anniversaire de DEC. Et DEC est un gars explosif. Je vous raconterai, si j’y survis.

vendredi 6 avril 2007

Marche!

(Shinjuku by Night - Pawa Up First)


Aujourd'hui, Vendredi Saint, vous vous demandez ce qu'il faut faire pour célébrer dignement?
J'ai la réponse ici même. Une série de rites à respecter pour gagner votre ciel, bande d'impurs.


Donc, aujourd'hui Vendredi Saint, j'ai eu l'immense horreur de me faire réveiller par la Marche du Pardon. Dix heures tapante, soit beaucoup trop tôt, de la musique chrétienne (malheureusement pas Jars of Clay) m'irrita les tympas. Dans ma grace matinale habituelle, je me dirigeai à la fenêtre. Belle Parade. Des dizaines de personnes marchaient en tenant des croix, des crucifix et à la toute fin, une immense croix de bois porté par un gars qui devait bien se demander pourquoi il avait accepté de faire ça. Tout ça sur des chants et cantiques catholiques. Dur réveille donc...


Au coin de ma rue, il y a une secte. Pleins de dames habillées en Soeur (Tunique bleue) qui, le printemps venu, balaient ensembles et en rythme une partie de la ruelle. Souvent un espèce de barbu aux allures pas nettes les supervise, sans jamais touché au balai. Ce gars-là est louche. Un peu surréaliste à voir lorsqu'on boit de la bière et fait cuire un steak à 30 celsius un 28 juillet... Bref, je me demandais s'il y allait avoir une confrontation entre les 2 gangs. Finalement non.

Alors, une chance que la Marche du Pardon n'en était pas une coranique, parce que vous m'auriez vu descendre dans la rue et leur gueuler de retourner chez eux. Non, mais viendrons pas me réveiller un jour de congé. Un jour ça marche dans tes rues, le lendemain ça instaure une République Islamique. Cliss.

lundi 2 avril 2007

Anthony Robbins vous tend la main...

(Cats Van Bags - Atmosphere)

Pour ceux qui doutent encore, Anthony Robbins peut tout régler.

Pour vous convaincre d'investir quelques dineros dans son séminaire(1 195$ US pour 4 jours), voici un bon exemple des pouvoirs d'Anthony (Tony pour les intimes).

Choisissez votre sujet et prenez le temps de vous aider.
(Mention spécial à Rick pour l'éprouvante recherche. Il en est certainement sorti grandit, tout comme moi et prochainement vous d'ailleurs)

Le divorce
http://www.youtube.com/watch?v=qYP8PpVSl1w

Les relations homme-femme
http://www.youtube.com/watch?v=L3lYDrERSLU&mode=related&search=

L'après 9/11 (celui-là est intense, attention...)
http://www.youtube.com/watch?v=DRLrWUIM_g4&mode=related&search=

Le suicide
http://www.youtube.com/watch?v=Pas4DOwdCX0&mode=related&search=

Vous serez en 20 minutes par Lui
http://www.youtube.com/watch?v=Cpc-t-Uwv1I&mode=related&search=

L'histoire de Rocky par Tony
http://www.youtube.com/watch?v=ywuse55qU2A&mode=related&search=









Ce gars-là n'est vraiment pas un crosseur.

D'ailleurs, il était candidat libéral à la dernière élection.

dimanche 1 avril 2007

Dernier commentaire post-electoral avant de parler d'Anthony Robbins.

(Fire Eye'd Boy - Broken Social Scene)

Enfin.

De un, les élections. Je n’en pouvais plus d’entendre les candidats des différents partis parlez de ce que « veulent vraiment les Québécois ». Ils ne savent pas ce qu’ils veulent les Québécois! Les résultats de lundi soir le prouvent clairement. Ce que l’on sait par contre, c’est que les gens des banlieues et de Québec, notamment, veulent du changement. L’ADQ proposait du changement alors ils ont voté pour eux. Annoncer des changements, c’est facile. N’importe qui peut dire qu’il prévoit renvoyer 25 000 B.S. en 9 mois sur le marché du travail, mais expliquer comment on va le faire, ça ce n’est pas grave. Tout comme ne pas avoir de cadre financier pendant la majeure partie de la campagne, ça non plus ce n’est pas grave. L’environnement, pas grave. Et c’est exactement ce que UN TIERS de la population du Québec à penser, en plaçant l’ADQ-Mario Dumont comme opposition officielle. Après, paraît-il que 40% de la population veut devenir indépendant? Yeah Right! Nous ne sommes clairement pas assez matures. Nous nous préférons parler des musulmans qui ne mangent pas de lards dans les cabanes à sucre. Sont caves les musulmans, hein? Du lard, voyons! En plus, ils attaquent notre culture, ce que nous sommes vraiment. Du lard. C’est drôle mais les gens qui manifestent le plus contre les immigrés-qui-devraient-retournés-chez-eux-si-y-sont-pas-fiers restent dans le Québec profond. Là où les étrangers représentent 0.01% de la population… Du lard, je vous ai dit.

De deux, l’hiver. Aaaaah, ça sent le retour des jupes et de la brise qui s’infiltre à l’intérieur de mes shorts. J’aime bien l’hiver, on hiberne un peu, mais au mois d’avril… fuck la neige, fuck les problèmes de parking, fuck ma pelle… je veux m’écraser sur mon balcon, allumer mon BBQ, boire de la bière, écouter du Sublime (entre autre) pis that’s it. Bon, il est un peu tôt. Mais disons que les périodes de réjouissances s’en viennent.

Criss. J’ai hâte à l’été.

Enfin! Pour ceux que ça intéresse, un(deux) nouveau(x) film(s) de Tarantino et Rodriguez sort cette semaine. Grindhouse. Pub gratisse.
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Anthony Robbins, oui celui-là qu'on pouvait voir à TVA tard le soir dans une émission publicitaire payée. LE Anthony Robbins arrive en grand pompe à Montréal, le 3 avril, avec l'ami des stagiaires, monsieur Bill Clinton. Ça va être toute une séance de motivation et de performance. Faut savoir qu'Anthony Robbins est un passionné et, surtout, un expert de la psychologie de la haute performance. Ce qui le met définitivement dans une classe à part. Dans sa bande annonce on le voit gesticuler comme un malade, il sue et motive des gens qui cherchent comment devenir PLUS performant. Et on le devient en payant 1095 balles US pour un séminaire de 4 jours!!! Résultat garantie! Écoutez par vous même.

Après ce court extrait venez me dire que votre niveau de performance n'a pas augmenté de 12%.

On se revoit là-bas.

Non, ce gars-là n'est pas un crosseur.

samedi 24 mars 2007

Ron Hubbard vs l'armée des Mormons

(Human Being - The Beta Band)

Je ne sais pas trop pourquoi, mais ce matin en me rendant au bureau j’ai remarqué pour la première fois le bureau de l’église de Scientologie au coin Laurier et Papineau. Depuis toujours je suis très sceptique face à cette religion/secte qui semble faire de plus en plus d’adepte chez les acteurs en manque de Vérités. Ce peut-il qu’à force de personnifier des gens qui n’ont rien à voir avec eux, ils en viennent à ressentir un vide immense ? Ou encore est-ce leur vie de stars, avec tout ce que cela comporte de bling-bling et de réceptions mondaines qui les rends aussi vulnérables ? Je ne sais pas (et on s'en fout un peu). Mais après avoir passé beaucoup (trop) de temps à lire la philosophie de Ron Hubbard sur le site de l’église de scientologie, je me dis qu’ils sont naïfs en criss. C’est n’importe quoi cette religion/secte. À ce compte-là, n’importe qui peut inventer n’importe quoi pour partir une religion. Ouais, bon ça on le savait déjà. Mais j’avais toujours pensé que des personnes comme Beck, l'indomptable Patrick Swayze, Jason Lee et John Travolta avaient assez de sens critique pour se rendre compte de l’arnaque. Ça n’a pas l’air. Venant de Tom Cruise, ok. Il a l’air un peu débile. Mais Jason Lee ? Come on.
En vérité je vous le dis : Vous atteindrez l’état de grâce si et seulement si vous lisez mon livre : Connaître la Vérité, détaillé 25.99$ chez tous les bons libraires.

Pour toi Tom, c’est 35,99$ Mais tu vas connaître la Vérité 10 fois plus vite. Maudit chanceux.

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Tant qu’à être dans le sujet, en mangeant mon repas congelé ce midi, j’écoutais une émission franco-ontarienne excessivement plate sur la vie des ours polaires en captivité dans un parc faunique (vous voulez dire un zoo, non ?) du nord de l’Ontario. Et soudainement, il y a eu cette annonce de l’Église des Saints des Derniers Jours dans laquelle « ils » nous offrent une vidéocassette/DVD gratuite sur la vie du Christ. Comme ils le disent eux-même, en visionnant ce document audio-visuel de haute qualité vous pourrez (enfin) connaître le vrai sens de Pâques.

Moi qui n’attendais que ça. Je me pitche et je signale le 1(800) 344-3138.

jeudi 22 mars 2007

Les élections? Bof.

(Fuck U - Archive)

4 jours avant les élections. Il était temps quand même. D’habitude j’aime bien les campagnes électorales ou on peut enfin avoir des débats de société. Des vrais. Mais celle que nous venons de subir nous amener un lot assez incroyable de promesses farfelues, de commentaires inutiles et de discours populistes. Un peu grâce à ce cher Mario qui remporte aisément la palme pour les promesses les plus punchés et les plus vide de sens. Sa dernière lubie est pas mal du tout : Sortir 25 000 personnes du B.S. Que… wow! Personne n’est contre ça évidemment! Et je suis bien placé pour en parler puisque je travaille dans le Dark Side de Longueuil. À chaque 1er du mois, c’est la cohue. « Viiiiiite change le tcheck, la Carling est en spéciale ». Vous pensez que je généralise? Certainement, mais cette phrase-là je l’entends constamment, même quand ma porte est fermée. Mais, Mario, dit moi, comment vas-tu t’y prendre? Hier j’entendais Gilles Taillon à Paul Arcand (l’homme des vraies questions) dire qu’il allait réaliser ce tour de force en 9 mois seulement. Comment? En changeant la structure d’emploi Québec. Facile. On change la structure, on envoie les assistés qui sont aptes (et on les détectes comment? Par détecteur de mensonge?) en formation, bing bang, 9 mois plus tard, ils sont sur le marché du travail dans la joie et l’allégresse. Aye-aye-aye, avoir su que c’était aussi facile, on l’aurait fait avant… on es-tu cave! Complètement irréaliste comme délai. Et c’est justement ça qui me tape, cette façon de lancer des trucs qui frappent, comme abolir les commissions scolaires (et ensuite on fait quoi? Eeeeuh…), et ne pas expliquer la façon dont on va s’y prendre, de rester vague, la-la-lère, facile et tout va pour le mieux madame la Marquise. Ça fait amateur. Comme son équipe. Comme toute sa campagne ! J’ai hâte de voter ADQ.

Et que dire de ce bon vieux Jean Charest? Pendant des années on s’est battu pour régler le déséquilibre fiscal, et là dans un élan de pur « compassion » M. Harper, l’homme qui nous dit comment voter, nous envoie 700 millions et que fait M. Charest? Il va réduire les impôts! Quoi, ce n’était pas la promesse maîtresse de votre dernier mandat? Vous avez oublié? Ça tombe bien nous aussi. C’est quand même drôle parce que je pensais que l’on manquait de pesos pour les infrastructures routières, pour le réseau de la santé, pour l’éducation, pour l’aide au aînées, pour le remboursement de la dette. Ça pas l’air. Alors, baisse-les les impôts mon Jean. Vous avez dit électoraliste, le petit Jean? Meeeuh non. Voyons!! J’ai hâte de voter Libéral.

Et Boisclair? Je ne sais pas, il est constamment dans la marge. On ne l’entend pas trop, on dirait qu’il dirige un parti marginal. Il n’a même pas été capable de raviver la flamme souverainiste avec le lapsus de J.-C. sur la partition, ni même sur l’ingérence de Stephen qui dit qu’il ne négociera qu’avec un gouvernement fédéraliste. Tu dors Boisclair? J’ai hâte de zzzZZzzzzz.

Bref, cette campagne est plate.

Je sais, je suis plein de mauvaise foi.

lundi 19 mars 2007

Sous-marinier? La mort plutôt.




L'autre soir, relaxe, je zappais et par hasard je suis tombé sur le film allemand DAS BOOT, sous-titré en anglais. Un excellent film de sous-marin, si vous aimez le genre. L'histoire, assez simple mais très intense, se déroule dans un sous-marin allemand pendant la de Deuxième Guerre Mondiale. Tout le long on vit le périple des sous-mariniers. Un périple désagréable au possible. Y'a l'air de faire frette, humide et surtout, surtout, ça l'air de puer (en viarge). Sans compter, les bombardements alliés.Jamais au grand jamais je ne vais m'enrôler dans le monde ô combien gris et "joyeux" des sous-marins.


D'ailleurs, vous vous souvenez du Koursk? Le sous-marin nucléaire russe dans lequel y avait eu une explosition à 108m sous les mers. Bordel, crever sous l'eau, manquer de bouffe, d'air, de tout quoi... quelle mort atroce. Qu'est-ce que tu peux bien faire quand t'es pris sous 1 km d'eau froide et entouré de monstres marins, plus laids les uns que les autres? Marier une sirène. Point.


Bref, louez donc le film.

samedi 10 mars 2007

Taxi adéquiste

(Staring at the Sun – TV on the Radio)

Samedi matin. Bâtard, il est 8h15. Faut que je sois sur la Rive-Sud à 9h, parce qu’aujourd’hui c’est moi le BOSS (par intérim). Considérant qu’il me faut environ 20 minutes au minimum pour me rendre à Longueuil (dans des conditions gagnantes, je tiens à le préciser) je possède 20 minutes pour tout faire, dont me lever. Tâche ardue. Hors de question que je skip la douche. Ma main droite restera dans les estrades pour ce matin. Ça lui apprendra. Quoiqu’il en soit, je me retrouve assis dans ma bagnole à 8h40 très précisément. Pour ceux qui me connaissent, vous savez qu’il s’agit d’un exploit. D’ailleurs, ou est-elle ma médaille? Ça roule bien, jusqu’au moment ou je croise deux taxis qui roulent comme des débiles profonds. Eux autres, à 8h45, ils ont décidé que la meilleure chose à faire est de courser. Ou êtes-vous Mr Diesel? Je suis déjà en criss, je ne suis pas réveillé, mon premier café n’est toujours pas ingurgité et endurer constamment ces deux tarlas qui me coupent sans arrêt, fait monter en moi une colère indescriptible. Le fait d’écouter un cd de Converge, n’améliore certainement pas l’ambiance. Coins Rachel et Papineau, le premier taxi arrête, le semblant d’italien chétif qui le conduit (il ressemble à un Woody Allen coké…) débarque et se met à traiter l’autre de malade. L’autre, un haïtien qui pourrait aisément être sur la ligne défensive des Steelers tellement il est balaise, débarque à son tour. Mais le con, au lieu de mettre son auto sur Park, il le met sur le reculons. Je vois, quasiment au ralenti, un taxi sans chauffeur reculer directement sur ma pauvre Honda. Bang. Câlisse. Comme de fait, 4 autos me collent au derrière et je me retrouve prisonnier. Je suis vraiment hors de moi. Pendant que les deux idiots se chamaillent à la manière des culs-de-jatte (et je te claque et tu me claques et je te pousse et tu grognes… frappez-vous bâtard qu’on en finisse), je débarque et c’est moi, le con en habit qui doit les séparer. Séparer, c’est vite dit. Je leur dis : « ça vous tente pas de régler ça dans un stationnement (câlisse). » Mais visiblement, mon intervention est inutile. Il continue leur manège de tarlettes, il y en a certainement un qui va se mettre à pleurer. Je souhaite que ce soit Woody, il a une gueule qui ne me revient pas. « Ah pis mangez donc de la marde. » Je rembarque, dans mon auto et les deux font finalement de même et continuent à s’engueuler en conduisant comme des tatas. Bande de con. Avec tout ça, je suis arrivé à 9h10 et j’ai dû endurer les sarcasmes des caissières. « Ouin, ouin, bon après-midi… ». Quelle bonne blague.

Pour ceux que ça intéresse, mon pare-choc va bien, mais il réclame vengeance.

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Désolé de revenir encore sur le sujet, mais est-ce seulement moi ou les élections sont plutôt poches? Tout ce qui ressort des journaux et des nouvelles ce sont les déclarations stupides de certains candidats obscurs. Après le très cave, Jean-François Champagne, qui s’est fait inciter à démissionner, un autre aussi tôton, Christian Raymond, se voit enlever son badge. J’imagine très bien Mario Dumont arrivé dans son caucus et dire : « il y a chandail qui pue icitte. Raymond! T’es dehors!! ». Et le voilà qui décôlissa. Bref, j’ai presque hâte au débat des chefs ou on va pouvoir enfin parler des vraies affaires.

Cette dernière phrase était empreinte d’un sarcasme, je vous raconte pas

C'était bref... on va en rediscuter.

mardi 6 mars 2007

Des flancs, des flancs, c'est quoi ça des flancs?

(Barroom Hero - Dropkick Murphys)

De retour de Boston, après une escale chez Chuck Thunderstruck. Nous voulions absolument voir l’entrevue d’André Boisclair à Tout le Monde en Parle. Pourquoi? Parce que juste qu’à maintenant il n’était pas tellement impressionnant si vous voulez mon avis. Il a le même charisme qu’un employé du mois chez H & R Block. Après avoir endurer 4 entrevues plates et beaucoup trop complaisantes, fallait nous rendre à l’évidence, nous l’avions manqué. Désolé mon André, meilleure chance la prochaine fois comme ils disent chez Tim Horton’s (est-ce que quelqu’un a déjà gagné quelque chose en déroulant des rebords pas déroulables?). Mais je m’éloigne du sujet principal.

Donque, revenu de Boston en début de soirée, je suis exténué. Je me sens un peu comme si je revenais d’un long voyage. Et pourtant, nous ne sommes restés qu’un peu plus de 24h aux States. Revenons donc dans le temps, samedi 9h, au centre de location Thrifty coin Papineau et Gilford. Nous avions planifié 3 choses dans ce périple. Les billets de hockey, évidemment, la chambre d’hôtel à proximité du TD Banknorth Garden (ci-après nommé le Garden, tout simplement) et une location d’une minivan. Quelle ne fut pas notre surprise, en ce merveilleux samedi matin, que de constater que la van en question était en tout point identique à celle que nous avions pour notre dernier Roadtrip! Woho!! J’en ai eu les larmes aux yeux. Chuck semblait vraiment tenir à brûler les miles qui nous séparaient de la capitale américaine des Irlandais. C’est donc avec grâce que je lui ai laissé le volant. Petit aparté, Chuck est un bon conducteur qui sait comment fusionner une conduite efficace et prudente, si jamais vous cherchez un chauffeur… Nous partîmes donc avec un léger retard vers Magog, lieu de rendez-vous avec Guillôme organisateur et chef suprême du voyage. Armés de RedBull, Guru et autres boissons énergétiques nous partîmes à la conquête du Vermont, New Hampshire et du Massachusetts. C’est très bucolique, le Vermont. De beaux paysages. Vraiment. Notre premier stop en terre américaine me fis constater que les vermontiens ressemblaient étrangement aux gens de la Virginie. Ils avaient tous un petit je-ne-sais-quoi de consanguin. Après 5 heures de route nous arrivâmes à Boston. Yeah! Comme nous estimions que les cartes routières étaient des instruments beaucoup trop surévalués pour y investir ne serait ce qu’un centime, nous avons dû nous fier à notre sens de l’orientation et à Ricardo qui était déjà allé à Boston. Quelques détours plus tard, nous trouvâmes l’hôtel. Comble de joie, elle était située à 4 minutes de marche arrière du Garden. Fait surprenant, le gars du stationnement, qui ressemblait à Ice Cube, parlait français. Ayoye, je ne rêve même pas à ça quand je vais à Toronto! Pendant que les 4 gars allaient chercher les clés de la chambre, moi et Chuck allâmes chercher la bière. Bière dont on rêvait depuis au moins les 5 dernières heures. En revenant, je vis Ricard-hero hors de lui.

- Oh oh… qu’est-ce qui se passe big?
- Y se passe une histoire ahurissante, malgré le fait que la chambre était réservée, la direction de l’hôtel nous a bumpé pour faire de la place aux trois autobus qui viennent d’arriver.
- On a une solution de rechange?
- Ouais, le cave nous offre d’aller dormir à Cambridge.

Cambridge, c’est un peu comme d’aller coucher à Longueuil (sic Rick) pour aller voir une game du Canadien au Centre Bell. Hors de question. Nous voulions que tout soit à une distance raisonnable à pied. Pat et Jp nous ont donc trouvé un penthouse à l’hôtel Onyx, pour la rondelette somme de 350$ youesse. Plus chère payé que ce qui était prévu au départ, mais enfin, ENFIN, nous pouvions prendre cette satanée bière.

18h30 heure fatidique, nous nous dirigeâmes au Garden, laissant derrière Chuck et la caisse de 12 restante. Le Garden est un bel aréna, pas autant qu’à Montréal, mais certainement mieux qu’à Ottawa! Vraiment, je sentais la passion du hockey me gagner violemment. Et plus je voyais des chandails du Canadien, dû au nombreux fans de Montreal qui avait fait le chemin en bus (et voler notre première chambre), plus je sentais que celle-là on allait la gagner. Confiant, le torse bombé, une première bière à la main (une Molson Canadian (!) à 6 piasses) nous prîmes possessions de nos bancs entonnant le « Go Habs Go » habituel. Après une cérémonie militaire et patriotique à souhait, après s’être fait huer, le match débuta enfin. Au même moment, une bande de Marines s’assirent en arrière de nous. Le fun débuta à ce moment même. Eux, nous bavant, se sentant envahi par les francophones, firent une multitude de commentaires inutiles prouvant à maintes reprises qu’ils ne connaissaient foutrement rien au hockey. Oh grrreat play (un dégagement refusé), that’s it boy, push it hard, come on, nice, nice, take your time… après une heure de ce genre de commentaires digne Bring’em young volume 2, nous n’en pouvions plus. Nous priâmes pour que le Canadien compte pour qu’ils se ferment la gueule. Évidemment, le contraire arriva. Une fois, deux fois… et puis Sheldon y alla d’un plomb dans le haut de la lucarne!! Yeah!!! Enfin, un moment de réjouissance non causé par l’évacuation des quelques bières ingurgitées. Et puis re-bang, les Bruins re-comptent. Voilà qui seal the deal, comme disent les néo-zélandais. Les marines ont pu intensifier leurs commentaires de merde et nous, nous ne pouvions que l’avaler, cette merde. Merci aux Canadiens. Bonnes vacances à Bagdad, les gars.

Déçus et trahis, nous retournâmes à l’hôtel rejoindre Charles et enlever nos maudits chandails. Nous allâmes manger dans un resto où, paraît-il, la bière portait le haut du pavé. Et comme dans tous les bars qui se disent micro-brasseur, la bière (la Patriot Pilsner dans mon cas) était très, mais alors là, très moyenne. Pour casser ma faim et me donner soif, j’eu la brillante idée de commander des ailes de poulet 9-ALARM. Un choix qui semblait à point puisque je trouve souvent que les ailes 911 de la Cage aux Sports manque de punch. Grave erreur me dira mon estomac. Juste à humer ces ailes, et je perdais mon sens de l’odorat pour les 36 prochaines heures. Ce n’était pas des ailes épicées, mais plutôt des ailes volcaniques. Jamais goûter à un truc pareil. J’en pleurait/morvait et malgré son arrière goût de Boréal blonde pas buvable, j’enfilai ma bière en 3 gorgées. Parce que je suis un gars orgueilleux, je bouffai les 8 ailes. Au grand dam de mon estomac.

Pendant que j’étais encore groggy par les épices, nous nous dirigeâmes vers le Hoooooters. Merveilleux endroit. Un mix de cafétéria d’une shop de plywood des années 80 et d’une taverne des années 70. Les filles étaient tout simplement ahurissantes, malgré leur short short taille haute orange fluo. La charmante Kendra nous servis deux pichets de Fosters. Idéal pour éteindre les feux qui sévissaient dans mon ventre. Nous fîmes tout ce que les touristes BS font, soit nous faire prendre en photo avec Kendra et son amie. Ah! Jaloux, Dave?

En sortant de là, pas mal chaud, nous vîmes une descente de police devant un bar. Coooool de l’action, on va là. Après deux verres de vodka-redbull, nous pouvions enfin tester nos moves dévastateurs sur le plancher de danse. Pour une raison que j’ignore, JP et Chuck quittèrent très tôt, nous laissant toute la place. Peu à peu, l’atmosphère devint de plus en plus survoltée, des filles montèrent sur le bar pour faire de la danse lascive, la barmaid habillée en semi-sous-vêtement, fis la même chose. Des cowgirls en mini-jupes dansaient au balcon du deuxième nous laissant une vue imprenable sur leur marque de botte. Le moment fort? La toune All Night Long de Lionel Ritchie. Une véritable explosion. Malheureusement pour nous, le bar ferma à 2h. Quoi? 2 heures? Mais on commence à peine à être dedans!!! Nous partîmes donc à la recherche d’un quelconque party ou after-hours, errant dans les rues et accostant les filles. Après une bonne demi-heure de ce manège, nous devions nous rendre à l’évidence que nous n’aboutirions à rien. Nous retournâmes aux penthouse, la mort dans l’âme. Au comptoir de l’hôtel nous nous rendîmes compte que le bar était abandonné. Que voilà un bon moyen de boire de la bière au bras de sa majesté. À même la pompe nous nous gargarisâmes de ce merveilleux breuvage. Par quatre reprises nous fîmes le voyage penthouse-bar pour nous rassasier. C’était probablement compris dans le prix de la chambre, non? Inutile de spécifier que le niveau intellectuel était sous zéro depuis au moins 5 heures. Pour des raisons de confidentialité, je vais censurer le reste de la soirée… je vous donnerai les indices suivant : bières, deux cents piasses non-dépensés, brésilienne, Jim-le-dévoué et répartitrice fort désagréable. Mention spéciale à Jim le tenancier de l’hôtel qui, patiemment, répondit à toutes nos demandes les plus farfelues (lire stupides) sans jamais perdre son professionnalisme et sans jamais se douter que nous vidions ses réserves de bière en fût dès qu’il avait le dos tourné.

Parce que nous étions six, nous dûmes partager les lits. Moi je dormais avec Chuck. Le divan lit penchait d’un côté (c’est vrai viarge!!!) ce qui me fit rouler à plusieurs reprises sur le côté de Chuck. Qui dû me pousser au moins 100 fois. Moi je m’en crissait, je dormais. Dormais sur un flanc de montagne devrais-je spécifier.

Au lendemain, nous nous réveillâmes beaucoup trop tôt et nous partîmes à la recherche du Fenway Park. Sans map, parce que les maps ça ne sert à rien. Vers 14h nous quittâmes Boston, un peu tout croche vers Magog. La route 93 nous offrit des conditions de conduite exécrables, mais également des paysages à couper le souffle.

Un bon voyage donc, je posterai quelques photos sous peu.

Promis.

vendredi 2 mars 2007

Deux sujets sans aucun lien.

(Chrissie Kiss the Corpse - Of Montreal)

Dans 8h30 je serai au volant d'une robuste minivan de marque encore inconnu. Avec El Briderio, Chuck, Pat, JP et Guillôme. Une bonne équipe. Un bon potentiel de débordemment. Direction Boston, au TD Banknorth Garden, pour voir les Canadiens sacrer une volée aux Bruins. Je suis confiant. Je suis prêt psychologiquement. Physiquement? On verra dimanche.

Le scénario est simple. On part en plein milieu de la nuit, à 10h. On roule un max et sutout on déconne. Et ce qui est bien dans ce court mais intense séjour en banlieue de Harvard, c'est que nous nous sommes arrangés pour que ce soit économique. Et le niveau d'économie atteint est directement proportionnel à la quantité de bière que nous allons absorber. Je sais, c'est un excellent choix. Vous auriez probablement fait le même.

Le scénario est prometteur.


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Ça fait quoi, une semaine et demi ou deux semaines que la campagne électorale à commencer? Et je suis toujours aussi déçu. Aucun des chefs ne me semblent crédibles. Ils sont incapables de me captiver. Boisclair à l'air d'un amateur, Charest d'un crosseur et Dumont... Dumont c'est n'importe quoi. Il tire sur tout ce qui bouge. Ça vaut la peine de lire ce commentaire de Michel C. Auger. Mario a l'air d'un amateur populiste irresponsable. Ce qu'il est probablement devenu. Ridicule quand on pense à son parcours depuis les jeunes libéraux. De toute façon, cette supposée émergence en force de la droite, moi je n'y crois pas... mais Quebecor n'est surement pas de cet avis.

mardi 27 février 2007

Ben oui, du hockey!

(Young Al Capone - Rancid)

Petite chronique sur le Canadiens... déçu?


Je suis en ta... un match de merde ce soir contre les Rangers. Les Rangers. Pas le genre d'équipe de rêve dont Kevin Costner pourrait être le capitaine! Bâtard! Battu par Marcel "call me Marian, please" Hossa! Ce con a compté 2 buts! Aberrant. Ce qui me rend fou, c'est que malgré mon optimiste quasi-aveugle, je commence à douter. À douter qu'ILS ne fassent pas les séries. Et ça, je ne peux pas l'accepter. Aujourd'hui, c'était la date limite des échanges. Le moment fébrile. Là où on espère pouvoir appeler Ron à 22h et lui dire: Ron, mon Ron, l'acquisition de Ryan Smith aujourd'hui, taaaabarnak... tsé je sais juste pas quoi dire mon Ron, moé ça me jette su'l cul. Hein Ron!?! Pas toé!?!".


Il fallait un joueur d'impact. Le genre de gars qui peut ET compter des buts ET bloquer/faire dévier les lancers avec sa face. Je dis "fallait" parce que ça va rester dans le domaine du fantasme. Ah! Mais Ryan Smith n'est justemment pas ce genre de joueur? Si, si mais Ryan Smith, môssieur Capitaine Canada, LE joueur des Oilers, il a été échangé. Où? me demande Michel. Michel... il est maintenant avec les Islanders. Les Islanders crisse! Ceux-là même qui ont donné un contrat de 15 ans à Rick Dipietro (tu peux ben rire), leur gardien! QUINZE ANS!!! Incroyable. Garth Snow, leur directeur-général, serait donc capable de faire autre chose que de remplir la photocopieuse? Re-incroyable.


En fin de semaine, avec une bande de joyeux drilles, je vais à Boston voir les Glorieux. Je vous averti, je n'accepterai pas de défaite. Sinon, les irlandais n'ont qu'à bien se tenir.


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Parlant de hockey... El Briderio m'a montré deux excellents commerciaux de la LNH. Les voilà.






dimanche 25 février 2007

Qu'est-ce que Dave ferait...

(Duck Down! - The Roots)

Une bonne soirée, que celle de l'anniversaire du Portuguais!
Comme d'habitude, elle fut haute en couleur. Et on ne parle pas nécessairement de soirée multi-ethnique. L'alcool, le drame, le fun et même l'agressivité coulaient à flot. Flo! Comme il se devait, le dance floor fut enflammé, la vodka fut vidée et le McDo fut consommé non sans difficulté. À cela je vous réfère to-the-go au blog de celui qui fera de vos ristournes un rêve devenu réalité. Cliquez ici MAINTENANT.

Depuis quelques temps, plusieurs de mes amis proches sont devenus bachelor. Une nouvelle dynamique c'est donc installé et certains se sont révélés au grand jour. C'est le cas d'un certain Dave. Dave a toujours été un charmeur auto-proclamé et acclamé par maintes jeunes demoiselles. Même si ces demoiselles ne sont souvent pas de mon genre, je n'a pas peur de dire que Dave... il l'a l'affaire. Pendant les 7 dernières années, Dave est resté sur les lignes de côté, probablement entrain d'affûter ses lances pour son retour dans l'Arène. Or dans cette nouvelle dynamique BACHELOR nous nous devons d'être constamment sur le qui-vive. Les bars sont une jungle où le fair play est un mythe. Toujours se démarquer, faire le bon move, mais pas celui de trop. Pas si facile, surtout si nos racines ne proviennent pas de l'hémisphère sud. Voyez ce que je veux dire? Là tout l'avantage d'avoir un ami comme Dave. Parce que dans une situation de tension, on se recueille 5 secondes et on se demande... mais qu'est-ce que Dave ferait?

Ce sera peut-être pas la meilleure décision, mais ça va être la plus punchée.
Et vous aimez ça le punch les filles, hein! Hein!? Hein??

vendredi 23 février 2007

Mon foie, ma foi et mes tripes par terre.

(Vanilla Sex - NOFX)

WOHO!!!

Petite pause de 24h à 48h dans cette univers hautement impertinent. Pour cause, la fête du portuguais qui me sert à la fois de coloc et de conseiller spécial. Nombre de fois où dans un élan complètement insensé, j'allais me mettre dans la marde et que Lui m'a convaincu d'attendre avant de faire le con... Merci, el'gros. Faque, aujourd'hui celui que les femmes surnomment CUNNILOMAN aura 27 ans. Bravo! Se prépare donc une monumentale fiesta pour ce week-end.
Je vous raconterai... si je me souviens de quelque chose.

Belle victoire du Canadiens hier.
C'est les élections.
L'hiver vas-tu finir par finir criss?

Juste pour le fun voici un petit bout des paroles de la chansons que j'écoute présentement : Vanilla Sex de NOFX.

Don't ever take away from me my pornography
We obviously don't agree on what's obscene
I have the right to choose what I
Want to see and read
Don't try to take away from me
My right to privacy what I
Do is no one's business but me
So stay in your missionary position
I hope that you get bored to death
There's no way I'm going thru life
Having vanilla sex

Quel bon album, qu'est S/M Airlines.

Sous-marinier? La mort plutôt.

(Cicatriz ESP - The Mars Volta)



L'autre soir, relaxe, je zappais et par hasard je suis tombé sur le film allemand DAS BOOT, sous-titré en anglais. Un excellent film de sous-marin, si vous aimez le genre. L'histoire, assez simple mais très intense, se déroule dans un sous-marin allemand pendant la de Deuxième Guerre Mondiale. Tout le long on vit le périple des sous-mariniers. Un périple désagréable au possible. Y'a l'air de faire frette, humide et surtout, surtout, ça l'air de puer (en viarge). Sans compter, les bombardements alliés.



Jamais au grand jamais je ne vais m'enrôler dans le monde ô combien gris et "joyeux" des sous-marins. D'ailleurs, vous vous souvenez du Koursk? Le sous-marin nucléaire russe dans lequel y avait eu une explosition à 108m sous les mers. Bordel, crever sous l'eau, manquer de bouffe, d'air, de tout quoi... quelle mort atroce. Qu'est-ce que tu peux bien faire quand t'es pris sous 1 km d'eau froide et entouré de monstres marins, plus laids les uns que les autres? Marier une sirène. Point.



Bref, louez donc le film.

mercredi 21 février 2007

Je l'aime ben moi, Ted...

(Busy Doin' Nothin' - Beach Boys)

Pas possible cette chanson.

Il y a présentement un excellent reportage à APTN, le canal autochtone, sur Ted Nolan, l'ex-entraîneur de l'année déchu et redevenu bon. C'est un des mystères de la vie de la LNH cette histoire. Du jour au lendemain, malgré son beau trophée et sa gueule d'iroquois sur les barbituriques, il a disparu de la map. Pourquoi? Je l'ai jamais su. On le pensait retourner à Iroquois City et puis tout d'un coup... bang! le voilà en final de la coupe Memorial... qu'il a malheureusement perdu. Malgré cet échec, les Islanders l'ont contacté :
- Hey Teddy, my bro? Do you wanna coach in the NHL?
- Yeah sure!
Aussi simple que cela. Ted aime les choses simples parait-il...
J'ai hâte d'en savoir plus. Même si dans le fond, je suis persuadé que ça va plutôt être un reportage d'espoir...

J'hais les "cas vécus".

mardi 20 février 2007

Si c'est scientifique...

(Funeral Face - Suburban Kids with Biblical Names)

Aujourd'hui lundi, jour de congé. Mon jour du Seigneur. Le Seigneur étant en l'occurence moi. Évidemment. Faisait beau et chaud dans ma cuisine. Je me suis donc consacré à mon sport favori, la lecture de La Presse devant un immense, voire même gargantuesque, bol de céréales. Dans le cahier Plus du dimanche il y avait un spécial MÉMOIRE. Mémoire? Vraiment? Woh. El gringo en haut m'envoie certainement un signe. Parce que ma mémoire vie dans un constant monde de Jell-O à la lime. Elle se remémore certains trucs, mais toujours dans un flou agressant. Ce qui est dommage, si vous voulez mon avis.

Or donc, ma lecture post-dominicale m'apprit qu'il y a des différences notoires entre la mémoire féminine, plus autobiographique (les évènements qui les concernent directement, les chicanes, les anniversaires...), et celle des gars plus factuelle (des statistiques bidons mettons). À ce moment exact tout s'illumina... toutes les fois où j'ai oublié des anniversaires, des évènements SPÉCIAUX et qu'en contrepartie je me rappellais de tous les gagnants de la Coupe Stanley depuis 1986... toutes ces fois où j'ai du patiner ou trouver un plan B pour ne pas créer un apocalypse. Toutes ces fois, j'aurais donc pu sortir cet argument SCIENTIFIQUE!!!!! Que diantre. Ce n'est pas tellement grave, je m'en servirai pour les 50 prochaines années.


P.S. Ne trouvez-vous pas que la très maternelle Britney Spears a fière allure?
http://www.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/misc?url=/misc/zoom.pbs&Site=CP&Date=20070219&Category=CPINSOLITE&ArtNo=70219109&Ref=AR&Profile=5406&show=CPINSOLITE&sectioncat=CPINSOLITE&cr=Photo:%20www.people.com&relart=%2Fapps%2Fpbcs.dll%2Farticle%3FAID%3D%2F20070219%2FCPINSOLITE%2F70219109%2F5406%2FCPINSOLITE

lundi 19 février 2007

La loi et l'ordre.

(Crashing to the Floor - Clann Zu)

Il y a de ça 5 jours, je quittai le QG pour me diriger vers mon boulot. Direction Rive-Sud. Comme à chaque mercredi matin, je pris le même chemin. Lendemain de tempête, une température de merde. Malgré tout, je suis assez relaxe dans la bagnole, presque désinvolte. Au coin de la rue Laurier et Papineau, je croise au tournant une auto-patrouille. Je ne suis pas attaché, comme d'habitude. Ma théorie là-dessus c'est que tant qu'à être paraplégique grace à ma ceinture, j'aime mieux crever pelé par l'asphalte. Si les Canadiens ne jouent pas, ça me donnera une chance d'être sur le front page du Journal de Montreal. Gloire non-négligeable. Mais en croisant le représentant de l'ordre, j'ai eu un mauvais feeling. Le genre de truc qui te dit, comme dans un élan de lucidité à travers un état d'ébriété avancé, caliss que ça va me coûter cher. Comme de fait, je le vois entamer les manoeuvres de demi-tour. Pas plus con qu'un autre, je la boucle cette bâtarde de ceinture. Ô surprise, il met ses flashers et me fait signe de me ranger. Le sergent Drolet, membre de l'ex-cum, débarque de son véhicule et marche vers le miens. Curieusement, il n'est ni arabe, ni noir, ni pakistanais, ni-asiatique et ne semble pas être du sexe opposé au miens. Non, il a l'air d'un comptable.

- Vos papiers... permis et immatriculation

Je fais le gars surpris... j'y donne, d'autant que sur mon permis de conduite, je porte la cravate. Crédibilité assurée.

- Ce sera pas long. C'est la ceinture.

Quoi la ceinture? Elle est présentement attachée cette ceinture. Mais Drolet en rien à foutre. Il retourne à son véhicule. J'attends. Je suis en tabarnak.

Quelques minutes plus tard il revient et il me dit : "Et voilà!" en me donnant le ticket. Mais c'est qu'il est enjoué cet enfoiré de constable!! Eh va chier! C'est pas un calisse de déjeuner que tu viens me porter!! C'est un ticket! Veux-tu ben juste fermer ta yeule et me pitcher le foutu ticket! Parce que Drolet, t'es satisfait là, hein? Ça commence bien une journée au service du citoyen ça, non!? Protéger et Servir, car ni le vent ni la neige ne t'empêchera de défendre la veuve et l'orphelin. Noble, sergent Drolet. Brave police.

Je reconnais mes torts. J'ai enfrein le code de la sécurité routière. Grave erreur. Peut-être pas au Tadjikistan, mais au Québec si. Parce que j'ai mis la vie de milliers de personnes en danger en ne m'attachant pas, je suis maintenant plus pôvre de 115$ belles piastres et j'ai gagné trois points de démérites. Ok, il y a des coûts sociaux rattachés aux accidents où les gens n'étaient pas attachés! C'est vrai, mais si on pousuit cette logique aussi bien donner des tickets aux fumeurs qui coûteront un jour ou l'autre une fortune à la société, aux gens qui comme moi n'haissent pas totalement le goût délicat de l'aspartame et qui finiront avec un cancer. Je suis d'accord qu'on me donne un ticket d'une cinquantaine de dollars. Comme pour le parking, c'est une bonne leçon. Mais là, la conséquence par rapport au geste posé est quelque peu exagérée. Personne, à part moi, n'était en danger. Si je menace la vie d'autrui en brûlant mes stops, ok fait moi payer. Mais pas parce que je n'ai pas attaché ma criss de ceinture.

Ce ticket sera contesté.

p.s.: un conseil de champion, allez sur le blog du pote Chuck pour une autre histoire de LA LOI ET L'ORDRE.

Le début de ma fin...

Lundi, 19 février, 2h10 du mat.
(Falling Man - Blonde Redhead)

Une bonne heure pour fêter son entrée dans le monde virtuel. En lisant quelques blogs pas trop ringards, dont celui du pote Chuck, je me disais : mais qu'est-ce que je fous là à me vautrer dans la marge? Dans les rangs Kamarade! Alors, pour mon équilibre mental, je confronterai mes pensées à l'Univers anarchique qu'est l'internet. Cette initiative m'empêchera probablement de devenir premier ministre, mais qu'importe... j'ai déjà vendu mon ambition per un pugno di dollari...