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samedi 10 mars 2007

Taxi adéquiste

(Staring at the Sun – TV on the Radio)

Samedi matin. Bâtard, il est 8h15. Faut que je sois sur la Rive-Sud à 9h, parce qu’aujourd’hui c’est moi le BOSS (par intérim). Considérant qu’il me faut environ 20 minutes au minimum pour me rendre à Longueuil (dans des conditions gagnantes, je tiens à le préciser) je possède 20 minutes pour tout faire, dont me lever. Tâche ardue. Hors de question que je skip la douche. Ma main droite restera dans les estrades pour ce matin. Ça lui apprendra. Quoiqu’il en soit, je me retrouve assis dans ma bagnole à 8h40 très précisément. Pour ceux qui me connaissent, vous savez qu’il s’agit d’un exploit. D’ailleurs, ou est-elle ma médaille? Ça roule bien, jusqu’au moment ou je croise deux taxis qui roulent comme des débiles profonds. Eux autres, à 8h45, ils ont décidé que la meilleure chose à faire est de courser. Ou êtes-vous Mr Diesel? Je suis déjà en criss, je ne suis pas réveillé, mon premier café n’est toujours pas ingurgité et endurer constamment ces deux tarlas qui me coupent sans arrêt, fait monter en moi une colère indescriptible. Le fait d’écouter un cd de Converge, n’améliore certainement pas l’ambiance. Coins Rachel et Papineau, le premier taxi arrête, le semblant d’italien chétif qui le conduit (il ressemble à un Woody Allen coké…) débarque et se met à traiter l’autre de malade. L’autre, un haïtien qui pourrait aisément être sur la ligne défensive des Steelers tellement il est balaise, débarque à son tour. Mais le con, au lieu de mettre son auto sur Park, il le met sur le reculons. Je vois, quasiment au ralenti, un taxi sans chauffeur reculer directement sur ma pauvre Honda. Bang. Câlisse. Comme de fait, 4 autos me collent au derrière et je me retrouve prisonnier. Je suis vraiment hors de moi. Pendant que les deux idiots se chamaillent à la manière des culs-de-jatte (et je te claque et tu me claques et je te pousse et tu grognes… frappez-vous bâtard qu’on en finisse), je débarque et c’est moi, le con en habit qui doit les séparer. Séparer, c’est vite dit. Je leur dis : « ça vous tente pas de régler ça dans un stationnement (câlisse). » Mais visiblement, mon intervention est inutile. Il continue leur manège de tarlettes, il y en a certainement un qui va se mettre à pleurer. Je souhaite que ce soit Woody, il a une gueule qui ne me revient pas. « Ah pis mangez donc de la marde. » Je rembarque, dans mon auto et les deux font finalement de même et continuent à s’engueuler en conduisant comme des tatas. Bande de con. Avec tout ça, je suis arrivé à 9h10 et j’ai dû endurer les sarcasmes des caissières. « Ouin, ouin, bon après-midi… ». Quelle bonne blague.

Pour ceux que ça intéresse, mon pare-choc va bien, mais il réclame vengeance.

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Désolé de revenir encore sur le sujet, mais est-ce seulement moi ou les élections sont plutôt poches? Tout ce qui ressort des journaux et des nouvelles ce sont les déclarations stupides de certains candidats obscurs. Après le très cave, Jean-François Champagne, qui s’est fait inciter à démissionner, un autre aussi tôton, Christian Raymond, se voit enlever son badge. J’imagine très bien Mario Dumont arrivé dans son caucus et dire : « il y a chandail qui pue icitte. Raymond! T’es dehors!! ». Et le voilà qui décôlissa. Bref, j’ai presque hâte au débat des chefs ou on va pouvoir enfin parler des vraies affaires.

Cette dernière phrase était empreinte d’un sarcasme, je vous raconte pas

C'était bref... on va en rediscuter.

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