Radio Propagande (cliquez Change Station..)

samedi 24 mars 2007

Ron Hubbard vs l'armée des Mormons

(Human Being - The Beta Band)

Je ne sais pas trop pourquoi, mais ce matin en me rendant au bureau j’ai remarqué pour la première fois le bureau de l’église de Scientologie au coin Laurier et Papineau. Depuis toujours je suis très sceptique face à cette religion/secte qui semble faire de plus en plus d’adepte chez les acteurs en manque de Vérités. Ce peut-il qu’à force de personnifier des gens qui n’ont rien à voir avec eux, ils en viennent à ressentir un vide immense ? Ou encore est-ce leur vie de stars, avec tout ce que cela comporte de bling-bling et de réceptions mondaines qui les rends aussi vulnérables ? Je ne sais pas (et on s'en fout un peu). Mais après avoir passé beaucoup (trop) de temps à lire la philosophie de Ron Hubbard sur le site de l’église de scientologie, je me dis qu’ils sont naïfs en criss. C’est n’importe quoi cette religion/secte. À ce compte-là, n’importe qui peut inventer n’importe quoi pour partir une religion. Ouais, bon ça on le savait déjà. Mais j’avais toujours pensé que des personnes comme Beck, l'indomptable Patrick Swayze, Jason Lee et John Travolta avaient assez de sens critique pour se rendre compte de l’arnaque. Ça n’a pas l’air. Venant de Tom Cruise, ok. Il a l’air un peu débile. Mais Jason Lee ? Come on.
En vérité je vous le dis : Vous atteindrez l’état de grâce si et seulement si vous lisez mon livre : Connaître la Vérité, détaillé 25.99$ chez tous les bons libraires.

Pour toi Tom, c’est 35,99$ Mais tu vas connaître la Vérité 10 fois plus vite. Maudit chanceux.

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Tant qu’à être dans le sujet, en mangeant mon repas congelé ce midi, j’écoutais une émission franco-ontarienne excessivement plate sur la vie des ours polaires en captivité dans un parc faunique (vous voulez dire un zoo, non ?) du nord de l’Ontario. Et soudainement, il y a eu cette annonce de l’Église des Saints des Derniers Jours dans laquelle « ils » nous offrent une vidéocassette/DVD gratuite sur la vie du Christ. Comme ils le disent eux-même, en visionnant ce document audio-visuel de haute qualité vous pourrez (enfin) connaître le vrai sens de Pâques.

Moi qui n’attendais que ça. Je me pitche et je signale le 1(800) 344-3138.

jeudi 22 mars 2007

Les élections? Bof.

(Fuck U - Archive)

4 jours avant les élections. Il était temps quand même. D’habitude j’aime bien les campagnes électorales ou on peut enfin avoir des débats de société. Des vrais. Mais celle que nous venons de subir nous amener un lot assez incroyable de promesses farfelues, de commentaires inutiles et de discours populistes. Un peu grâce à ce cher Mario qui remporte aisément la palme pour les promesses les plus punchés et les plus vide de sens. Sa dernière lubie est pas mal du tout : Sortir 25 000 personnes du B.S. Que… wow! Personne n’est contre ça évidemment! Et je suis bien placé pour en parler puisque je travaille dans le Dark Side de Longueuil. À chaque 1er du mois, c’est la cohue. « Viiiiiite change le tcheck, la Carling est en spéciale ». Vous pensez que je généralise? Certainement, mais cette phrase-là je l’entends constamment, même quand ma porte est fermée. Mais, Mario, dit moi, comment vas-tu t’y prendre? Hier j’entendais Gilles Taillon à Paul Arcand (l’homme des vraies questions) dire qu’il allait réaliser ce tour de force en 9 mois seulement. Comment? En changeant la structure d’emploi Québec. Facile. On change la structure, on envoie les assistés qui sont aptes (et on les détectes comment? Par détecteur de mensonge?) en formation, bing bang, 9 mois plus tard, ils sont sur le marché du travail dans la joie et l’allégresse. Aye-aye-aye, avoir su que c’était aussi facile, on l’aurait fait avant… on es-tu cave! Complètement irréaliste comme délai. Et c’est justement ça qui me tape, cette façon de lancer des trucs qui frappent, comme abolir les commissions scolaires (et ensuite on fait quoi? Eeeeuh…), et ne pas expliquer la façon dont on va s’y prendre, de rester vague, la-la-lère, facile et tout va pour le mieux madame la Marquise. Ça fait amateur. Comme son équipe. Comme toute sa campagne ! J’ai hâte de voter ADQ.

Et que dire de ce bon vieux Jean Charest? Pendant des années on s’est battu pour régler le déséquilibre fiscal, et là dans un élan de pur « compassion » M. Harper, l’homme qui nous dit comment voter, nous envoie 700 millions et que fait M. Charest? Il va réduire les impôts! Quoi, ce n’était pas la promesse maîtresse de votre dernier mandat? Vous avez oublié? Ça tombe bien nous aussi. C’est quand même drôle parce que je pensais que l’on manquait de pesos pour les infrastructures routières, pour le réseau de la santé, pour l’éducation, pour l’aide au aînées, pour le remboursement de la dette. Ça pas l’air. Alors, baisse-les les impôts mon Jean. Vous avez dit électoraliste, le petit Jean? Meeeuh non. Voyons!! J’ai hâte de voter Libéral.

Et Boisclair? Je ne sais pas, il est constamment dans la marge. On ne l’entend pas trop, on dirait qu’il dirige un parti marginal. Il n’a même pas été capable de raviver la flamme souverainiste avec le lapsus de J.-C. sur la partition, ni même sur l’ingérence de Stephen qui dit qu’il ne négociera qu’avec un gouvernement fédéraliste. Tu dors Boisclair? J’ai hâte de zzzZZzzzzz.

Bref, cette campagne est plate.

Je sais, je suis plein de mauvaise foi.

lundi 19 mars 2007

Sous-marinier? La mort plutôt.




L'autre soir, relaxe, je zappais et par hasard je suis tombé sur le film allemand DAS BOOT, sous-titré en anglais. Un excellent film de sous-marin, si vous aimez le genre. L'histoire, assez simple mais très intense, se déroule dans un sous-marin allemand pendant la de Deuxième Guerre Mondiale. Tout le long on vit le périple des sous-mariniers. Un périple désagréable au possible. Y'a l'air de faire frette, humide et surtout, surtout, ça l'air de puer (en viarge). Sans compter, les bombardements alliés.Jamais au grand jamais je ne vais m'enrôler dans le monde ô combien gris et "joyeux" des sous-marins.


D'ailleurs, vous vous souvenez du Koursk? Le sous-marin nucléaire russe dans lequel y avait eu une explosition à 108m sous les mers. Bordel, crever sous l'eau, manquer de bouffe, d'air, de tout quoi... quelle mort atroce. Qu'est-ce que tu peux bien faire quand t'es pris sous 1 km d'eau froide et entouré de monstres marins, plus laids les uns que les autres? Marier une sirène. Point.


Bref, louez donc le film.

samedi 10 mars 2007

Taxi adéquiste

(Staring at the Sun – TV on the Radio)

Samedi matin. Bâtard, il est 8h15. Faut que je sois sur la Rive-Sud à 9h, parce qu’aujourd’hui c’est moi le BOSS (par intérim). Considérant qu’il me faut environ 20 minutes au minimum pour me rendre à Longueuil (dans des conditions gagnantes, je tiens à le préciser) je possède 20 minutes pour tout faire, dont me lever. Tâche ardue. Hors de question que je skip la douche. Ma main droite restera dans les estrades pour ce matin. Ça lui apprendra. Quoiqu’il en soit, je me retrouve assis dans ma bagnole à 8h40 très précisément. Pour ceux qui me connaissent, vous savez qu’il s’agit d’un exploit. D’ailleurs, ou est-elle ma médaille? Ça roule bien, jusqu’au moment ou je croise deux taxis qui roulent comme des débiles profonds. Eux autres, à 8h45, ils ont décidé que la meilleure chose à faire est de courser. Ou êtes-vous Mr Diesel? Je suis déjà en criss, je ne suis pas réveillé, mon premier café n’est toujours pas ingurgité et endurer constamment ces deux tarlas qui me coupent sans arrêt, fait monter en moi une colère indescriptible. Le fait d’écouter un cd de Converge, n’améliore certainement pas l’ambiance. Coins Rachel et Papineau, le premier taxi arrête, le semblant d’italien chétif qui le conduit (il ressemble à un Woody Allen coké…) débarque et se met à traiter l’autre de malade. L’autre, un haïtien qui pourrait aisément être sur la ligne défensive des Steelers tellement il est balaise, débarque à son tour. Mais le con, au lieu de mettre son auto sur Park, il le met sur le reculons. Je vois, quasiment au ralenti, un taxi sans chauffeur reculer directement sur ma pauvre Honda. Bang. Câlisse. Comme de fait, 4 autos me collent au derrière et je me retrouve prisonnier. Je suis vraiment hors de moi. Pendant que les deux idiots se chamaillent à la manière des culs-de-jatte (et je te claque et tu me claques et je te pousse et tu grognes… frappez-vous bâtard qu’on en finisse), je débarque et c’est moi, le con en habit qui doit les séparer. Séparer, c’est vite dit. Je leur dis : « ça vous tente pas de régler ça dans un stationnement (câlisse). » Mais visiblement, mon intervention est inutile. Il continue leur manège de tarlettes, il y en a certainement un qui va se mettre à pleurer. Je souhaite que ce soit Woody, il a une gueule qui ne me revient pas. « Ah pis mangez donc de la marde. » Je rembarque, dans mon auto et les deux font finalement de même et continuent à s’engueuler en conduisant comme des tatas. Bande de con. Avec tout ça, je suis arrivé à 9h10 et j’ai dû endurer les sarcasmes des caissières. « Ouin, ouin, bon après-midi… ». Quelle bonne blague.

Pour ceux que ça intéresse, mon pare-choc va bien, mais il réclame vengeance.

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Désolé de revenir encore sur le sujet, mais est-ce seulement moi ou les élections sont plutôt poches? Tout ce qui ressort des journaux et des nouvelles ce sont les déclarations stupides de certains candidats obscurs. Après le très cave, Jean-François Champagne, qui s’est fait inciter à démissionner, un autre aussi tôton, Christian Raymond, se voit enlever son badge. J’imagine très bien Mario Dumont arrivé dans son caucus et dire : « il y a chandail qui pue icitte. Raymond! T’es dehors!! ». Et le voilà qui décôlissa. Bref, j’ai presque hâte au débat des chefs ou on va pouvoir enfin parler des vraies affaires.

Cette dernière phrase était empreinte d’un sarcasme, je vous raconte pas

C'était bref... on va en rediscuter.

mardi 6 mars 2007

Des flancs, des flancs, c'est quoi ça des flancs?

(Barroom Hero - Dropkick Murphys)

De retour de Boston, après une escale chez Chuck Thunderstruck. Nous voulions absolument voir l’entrevue d’André Boisclair à Tout le Monde en Parle. Pourquoi? Parce que juste qu’à maintenant il n’était pas tellement impressionnant si vous voulez mon avis. Il a le même charisme qu’un employé du mois chez H & R Block. Après avoir endurer 4 entrevues plates et beaucoup trop complaisantes, fallait nous rendre à l’évidence, nous l’avions manqué. Désolé mon André, meilleure chance la prochaine fois comme ils disent chez Tim Horton’s (est-ce que quelqu’un a déjà gagné quelque chose en déroulant des rebords pas déroulables?). Mais je m’éloigne du sujet principal.

Donque, revenu de Boston en début de soirée, je suis exténué. Je me sens un peu comme si je revenais d’un long voyage. Et pourtant, nous ne sommes restés qu’un peu plus de 24h aux States. Revenons donc dans le temps, samedi 9h, au centre de location Thrifty coin Papineau et Gilford. Nous avions planifié 3 choses dans ce périple. Les billets de hockey, évidemment, la chambre d’hôtel à proximité du TD Banknorth Garden (ci-après nommé le Garden, tout simplement) et une location d’une minivan. Quelle ne fut pas notre surprise, en ce merveilleux samedi matin, que de constater que la van en question était en tout point identique à celle que nous avions pour notre dernier Roadtrip! Woho!! J’en ai eu les larmes aux yeux. Chuck semblait vraiment tenir à brûler les miles qui nous séparaient de la capitale américaine des Irlandais. C’est donc avec grâce que je lui ai laissé le volant. Petit aparté, Chuck est un bon conducteur qui sait comment fusionner une conduite efficace et prudente, si jamais vous cherchez un chauffeur… Nous partîmes donc avec un léger retard vers Magog, lieu de rendez-vous avec Guillôme organisateur et chef suprême du voyage. Armés de RedBull, Guru et autres boissons énergétiques nous partîmes à la conquête du Vermont, New Hampshire et du Massachusetts. C’est très bucolique, le Vermont. De beaux paysages. Vraiment. Notre premier stop en terre américaine me fis constater que les vermontiens ressemblaient étrangement aux gens de la Virginie. Ils avaient tous un petit je-ne-sais-quoi de consanguin. Après 5 heures de route nous arrivâmes à Boston. Yeah! Comme nous estimions que les cartes routières étaient des instruments beaucoup trop surévalués pour y investir ne serait ce qu’un centime, nous avons dû nous fier à notre sens de l’orientation et à Ricardo qui était déjà allé à Boston. Quelques détours plus tard, nous trouvâmes l’hôtel. Comble de joie, elle était située à 4 minutes de marche arrière du Garden. Fait surprenant, le gars du stationnement, qui ressemblait à Ice Cube, parlait français. Ayoye, je ne rêve même pas à ça quand je vais à Toronto! Pendant que les 4 gars allaient chercher les clés de la chambre, moi et Chuck allâmes chercher la bière. Bière dont on rêvait depuis au moins les 5 dernières heures. En revenant, je vis Ricard-hero hors de lui.

- Oh oh… qu’est-ce qui se passe big?
- Y se passe une histoire ahurissante, malgré le fait que la chambre était réservée, la direction de l’hôtel nous a bumpé pour faire de la place aux trois autobus qui viennent d’arriver.
- On a une solution de rechange?
- Ouais, le cave nous offre d’aller dormir à Cambridge.

Cambridge, c’est un peu comme d’aller coucher à Longueuil (sic Rick) pour aller voir une game du Canadien au Centre Bell. Hors de question. Nous voulions que tout soit à une distance raisonnable à pied. Pat et Jp nous ont donc trouvé un penthouse à l’hôtel Onyx, pour la rondelette somme de 350$ youesse. Plus chère payé que ce qui était prévu au départ, mais enfin, ENFIN, nous pouvions prendre cette satanée bière.

18h30 heure fatidique, nous nous dirigeâmes au Garden, laissant derrière Chuck et la caisse de 12 restante. Le Garden est un bel aréna, pas autant qu’à Montréal, mais certainement mieux qu’à Ottawa! Vraiment, je sentais la passion du hockey me gagner violemment. Et plus je voyais des chandails du Canadien, dû au nombreux fans de Montreal qui avait fait le chemin en bus (et voler notre première chambre), plus je sentais que celle-là on allait la gagner. Confiant, le torse bombé, une première bière à la main (une Molson Canadian (!) à 6 piasses) nous prîmes possessions de nos bancs entonnant le « Go Habs Go » habituel. Après une cérémonie militaire et patriotique à souhait, après s’être fait huer, le match débuta enfin. Au même moment, une bande de Marines s’assirent en arrière de nous. Le fun débuta à ce moment même. Eux, nous bavant, se sentant envahi par les francophones, firent une multitude de commentaires inutiles prouvant à maintes reprises qu’ils ne connaissaient foutrement rien au hockey. Oh grrreat play (un dégagement refusé), that’s it boy, push it hard, come on, nice, nice, take your time… après une heure de ce genre de commentaires digne Bring’em young volume 2, nous n’en pouvions plus. Nous priâmes pour que le Canadien compte pour qu’ils se ferment la gueule. Évidemment, le contraire arriva. Une fois, deux fois… et puis Sheldon y alla d’un plomb dans le haut de la lucarne!! Yeah!!! Enfin, un moment de réjouissance non causé par l’évacuation des quelques bières ingurgitées. Et puis re-bang, les Bruins re-comptent. Voilà qui seal the deal, comme disent les néo-zélandais. Les marines ont pu intensifier leurs commentaires de merde et nous, nous ne pouvions que l’avaler, cette merde. Merci aux Canadiens. Bonnes vacances à Bagdad, les gars.

Déçus et trahis, nous retournâmes à l’hôtel rejoindre Charles et enlever nos maudits chandails. Nous allâmes manger dans un resto où, paraît-il, la bière portait le haut du pavé. Et comme dans tous les bars qui se disent micro-brasseur, la bière (la Patriot Pilsner dans mon cas) était très, mais alors là, très moyenne. Pour casser ma faim et me donner soif, j’eu la brillante idée de commander des ailes de poulet 9-ALARM. Un choix qui semblait à point puisque je trouve souvent que les ailes 911 de la Cage aux Sports manque de punch. Grave erreur me dira mon estomac. Juste à humer ces ailes, et je perdais mon sens de l’odorat pour les 36 prochaines heures. Ce n’était pas des ailes épicées, mais plutôt des ailes volcaniques. Jamais goûter à un truc pareil. J’en pleurait/morvait et malgré son arrière goût de Boréal blonde pas buvable, j’enfilai ma bière en 3 gorgées. Parce que je suis un gars orgueilleux, je bouffai les 8 ailes. Au grand dam de mon estomac.

Pendant que j’étais encore groggy par les épices, nous nous dirigeâmes vers le Hoooooters. Merveilleux endroit. Un mix de cafétéria d’une shop de plywood des années 80 et d’une taverne des années 70. Les filles étaient tout simplement ahurissantes, malgré leur short short taille haute orange fluo. La charmante Kendra nous servis deux pichets de Fosters. Idéal pour éteindre les feux qui sévissaient dans mon ventre. Nous fîmes tout ce que les touristes BS font, soit nous faire prendre en photo avec Kendra et son amie. Ah! Jaloux, Dave?

En sortant de là, pas mal chaud, nous vîmes une descente de police devant un bar. Coooool de l’action, on va là. Après deux verres de vodka-redbull, nous pouvions enfin tester nos moves dévastateurs sur le plancher de danse. Pour une raison que j’ignore, JP et Chuck quittèrent très tôt, nous laissant toute la place. Peu à peu, l’atmosphère devint de plus en plus survoltée, des filles montèrent sur le bar pour faire de la danse lascive, la barmaid habillée en semi-sous-vêtement, fis la même chose. Des cowgirls en mini-jupes dansaient au balcon du deuxième nous laissant une vue imprenable sur leur marque de botte. Le moment fort? La toune All Night Long de Lionel Ritchie. Une véritable explosion. Malheureusement pour nous, le bar ferma à 2h. Quoi? 2 heures? Mais on commence à peine à être dedans!!! Nous partîmes donc à la recherche d’un quelconque party ou after-hours, errant dans les rues et accostant les filles. Après une bonne demi-heure de ce manège, nous devions nous rendre à l’évidence que nous n’aboutirions à rien. Nous retournâmes aux penthouse, la mort dans l’âme. Au comptoir de l’hôtel nous nous rendîmes compte que le bar était abandonné. Que voilà un bon moyen de boire de la bière au bras de sa majesté. À même la pompe nous nous gargarisâmes de ce merveilleux breuvage. Par quatre reprises nous fîmes le voyage penthouse-bar pour nous rassasier. C’était probablement compris dans le prix de la chambre, non? Inutile de spécifier que le niveau intellectuel était sous zéro depuis au moins 5 heures. Pour des raisons de confidentialité, je vais censurer le reste de la soirée… je vous donnerai les indices suivant : bières, deux cents piasses non-dépensés, brésilienne, Jim-le-dévoué et répartitrice fort désagréable. Mention spéciale à Jim le tenancier de l’hôtel qui, patiemment, répondit à toutes nos demandes les plus farfelues (lire stupides) sans jamais perdre son professionnalisme et sans jamais se douter que nous vidions ses réserves de bière en fût dès qu’il avait le dos tourné.

Parce que nous étions six, nous dûmes partager les lits. Moi je dormais avec Chuck. Le divan lit penchait d’un côté (c’est vrai viarge!!!) ce qui me fit rouler à plusieurs reprises sur le côté de Chuck. Qui dû me pousser au moins 100 fois. Moi je m’en crissait, je dormais. Dormais sur un flanc de montagne devrais-je spécifier.

Au lendemain, nous nous réveillâmes beaucoup trop tôt et nous partîmes à la recherche du Fenway Park. Sans map, parce que les maps ça ne sert à rien. Vers 14h nous quittâmes Boston, un peu tout croche vers Magog. La route 93 nous offrit des conditions de conduite exécrables, mais également des paysages à couper le souffle.

Un bon voyage donc, je posterai quelques photos sous peu.

Promis.

vendredi 2 mars 2007

Deux sujets sans aucun lien.

(Chrissie Kiss the Corpse - Of Montreal)

Dans 8h30 je serai au volant d'une robuste minivan de marque encore inconnu. Avec El Briderio, Chuck, Pat, JP et Guillôme. Une bonne équipe. Un bon potentiel de débordemment. Direction Boston, au TD Banknorth Garden, pour voir les Canadiens sacrer une volée aux Bruins. Je suis confiant. Je suis prêt psychologiquement. Physiquement? On verra dimanche.

Le scénario est simple. On part en plein milieu de la nuit, à 10h. On roule un max et sutout on déconne. Et ce qui est bien dans ce court mais intense séjour en banlieue de Harvard, c'est que nous nous sommes arrangés pour que ce soit économique. Et le niveau d'économie atteint est directement proportionnel à la quantité de bière que nous allons absorber. Je sais, c'est un excellent choix. Vous auriez probablement fait le même.

Le scénario est prometteur.


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Ça fait quoi, une semaine et demi ou deux semaines que la campagne électorale à commencer? Et je suis toujours aussi déçu. Aucun des chefs ne me semblent crédibles. Ils sont incapables de me captiver. Boisclair à l'air d'un amateur, Charest d'un crosseur et Dumont... Dumont c'est n'importe quoi. Il tire sur tout ce qui bouge. Ça vaut la peine de lire ce commentaire de Michel C. Auger. Mario a l'air d'un amateur populiste irresponsable. Ce qu'il est probablement devenu. Ridicule quand on pense à son parcours depuis les jeunes libéraux. De toute façon, cette supposée émergence en force de la droite, moi je n'y crois pas... mais Quebecor n'est surement pas de cet avis.